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La violence a augmenté ces dernières semaines dans l’est de la République démocratique du Congo, touché par le conflit, alors que de multiples groupes armés font des ravages.
Des rebelles armés ont tué 15 personnes dans la province troublée de l’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo, ont indiqué dimanche des sources locales, lors de la deuxième attaque de ce type en quelques jours.
Selon les sources, la milice CODECO (Coopérative pour le Développement du Congo), qui prétend défendre les intérêts de l’ethnie Lendu, a de nouveau pris pour cible les personnes de la tribu rivale Hema.
Les combattants du CODECO ont tendu une embuscade aux usagers d’une route près du village de Tali où ils ont arrêté 15 personnes, dont une femme, samedi après-midi, a déclaré Jules Tsuba, un leader de la société civile à Djugu, une ville de la région.
Les miliciens les ont ligotés et déshabillés avant de les tuer tandis que certaines victimes « ont eu la gorge tranchée, d’autres ont été abattues », a-t-il précisé.
Selon une source humanitaire, « les corps des victimes portent des marques de torture ».
Ruphin Mapela, l’administrateur du territoire, a confirmé le bilan de 15 morts et a déclaré que l’attaque intervenait après des mois de paix.
CODECO faisait partie de plusieurs groupes armés congolais qui ont signé un accord de paix l’année dernière après les négociations de Nairobi. Selon les Nations Unies, il existerait jusqu’à 120 groupes armés dans l’est de la RDC.
Les efforts visant à réduire la violence en RDC ont donné lieu au déploiement de milliers de soldats sud-africains dans le cadre d’une mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) visant à lutter contre les groupes rebelles armés dans l’est du pays.
L’Ituri, riche en or, a connu un conflit entre milices ethniques de 1999 à 2003 qui a tué des milliers de personnes avant l’intervention d’une force européenne.
Les combats ont repris en 2017, tuant des milliers de civils et provoquant des déplacements massifs.
La violence a augmenté dans la région touchée par le conflit ces dernières semaines, de nombreuses personnes accusant les attaques du groupe rebelle M23 qui combat les soldats congolais dans la région depuis des années.
Kinshasa affirme que le M23, l’un des plus de 120 groupes armés de la région, reçoit le soutien militaire du Rwanda voisin. Des experts des Nations Unies et de l’Union européenne ont déclaré qu’il existe des preuves à l’appui de cette affirmation, mais le Rwanda nie ces allégations.
Mais le M23 a indiqué dans des déclarations récentes qu’il était en pleine offensive dans l’est du Congo, ce qui laisse craindre que le groupe ne cible à nouveau Goma, dont il s’était emparé il y a dix ans.
Tsuba a déclaré qu’il souhaitait que le gouvernement « accélère le processus de paix » grâce à un programme de désarmement et de réintégration des miliciens dans leurs communautés.
Mardi, une attaque présumée de la CODECO a fait sept morts parmi les orpailleurs sur des sites miniers du territoire de Djugu.