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La Commission européenne a accepté mardi (20 février) l’accord de 18,6 milliards d’euros entre Orange et MásMóvil en Espagne, à condition que les bandes passantes du spectre soient cédées à l’opérateur mobile roumain Digi.
Faisant l’objet d’une enquête au titre du règlement européen sur les concentrations, la création d’une entreprise commune a été considérée comme un test pour savoir si la Commission maintiendrait sa doctrine de la concurrence sur les marchés des télécommunications.
Aucune fusion de quatre à trois secteurs mobiles n’a été autorisée depuis que la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a pris ses fonctions, même si elle nie l’existence d’un « nombre magique » de concurrents mobiles par État membre.
« La coentreprise entre Orange et MásMóvil menaçait la concurrence dans la fourniture au détail de services Internet mobiles et fixes en Espagne. Mais les engagements proposés par les parties permettront à Digi, l’opérateur de réseau mobile virtuel le plus important et à la croissance la plus rapide d’Espagne, de reproduire la forte pression concurrentielle exercée par MásMóvil », a déclaré mardi Vestager.
Orange et MásMóvil formeront une coentreprise à parts égales, contrôlée avec des droits de gouvernance égaux. L’entité sera le premier opérateur espagnol.
C’est pourtant précisément ce que craignait la Commission.
L’exécutif européen a estimé que la coentreprise restreindrait la concurrence et dominerait les autres concurrents, Telefónica et Vodafone.
À terme, la Commission craignait également que l’entreprise commune n’entraîne une augmentation des prix de plus de 10 % pour les consommateurs espagnols.
L’exécutif européen a donc proposé des solutions en juin pour garantir des conditions de concurrence équitables sur le marché espagnol des télécommunications.
Orange et MásMóvil ont convenu et se sont engagés à vendre des bandes passantes spécifiques à l’opérateur de réseau mobile virtuel roumain Digi. Ce faisant, la Commission espère que Digi exercera une pression concurrentielle suffisante sur l’entreprise commune pour préserver le bien-être des consommateurs.
Digi Communications a été fondée à Bucarest en 2000 et est présente en Roumanie, en Espagne, en Italie et au Portugal. Il est bien connu pour ses prix agressifs.
Débat sur la consolidation
La joint-venture devrait être finalisée d’ici fin mars. Selon Orange, cette nouvelle entité aura la taille nécessaire pour investir dans la 5G et la fibre.
La PDG d’Orange, Christel Heydemann, a salué cette annonce en déclarant qu’« en unissant nos forces, nous pouvons évoluer, nous pouvons innover et nous pouvons stimuler les investissements ».
Le commentaire de Heydemann est conforme à l’affirmation de l’industrie mobile selon laquelle une consolidation est nécessaire au sein de l’UE si la Commission veut atteindre ses objectifs pour la décennie numérique de 2030.
En effet, selon le plan, les technologies 5G et fibre optique devraient être accessibles à tous les citoyens de l’UE d’ici 2030, un objectif qui coûtera environ 200 milliards d’euros, selon les estimations de la Commission.
Vestager a de nouveau déclaré mercredi (21 février) qu’elle était favorable à une consolidation, à condition qu’elle soit transfrontalière et non sur un seul marché.
Elle a en outre souligné que l’accord Orange-MásMóvil avait été « approuvé avec un très bon remède », la présence du roumain Digi.
Selon Vestager, il est nécessaire de parvenir à un véritable marché unique européen des télécommunications, capable de faire face au fardeau réglementaire et à la fragmentation du marché, et de parvenir à une plus grande harmonisation du spectre.
À cette fin, elle a lancé avec le commissaire au Marché unique, Thierry Breton, une consultation sur l’avenir de la connectivité, ouverte jusqu’au 30 juin 2024.
Le besoin d’une réglementation actualisée est urgent, ont-ils déclaré, car il s’agit de la base de la future économie numérique.
Comme Breton l’a enveloppé : « Il n’y aura pas de compétitivité [in Europe] s’il n’existe pas d’infrastructures qui nous permettent d’y parvenir et de récolter les fruits de la transition numérique ».
[Edited by Zoran Radosavljevic]