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La famine sévit à Gaza alors que les agences humanitaires peinent à livrer de la nourriture au nord de l’enclave, a prévenu le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
L’aide humanitaire n’est pas parvenue aux habitants du nord de Gaza depuis plus d’un mois, a déclaré dimanche Philippe Lazzarini.
« La dernière fois que l’UNRWA a pu livrer une aide alimentaire au nord de Gaza, c’était le 23 janvier », a écrit Lazzarini sur les réseaux sociaux.
Les agences humanitaires affirment qu’Israël a retardé les livraisons. Tel Aviv nie cette accusation alors qu’elle s’apprête à faire rapport à la Cour internationale de Justice (CIJ) sur les mesures qu’elle a prises pour éviter les souffrances dans l’enclave assiégée.
Lazzarini a déclaré que les appels visant à autoriser la distribution de nourriture à Gaza dans le contexte des hostilités en cours entre Israël et le Hamas ont été rejetés ou « sont tombés dans l’oreille d’un sourd ».
Mettant en garde contre une « famine imminente », le responsable de l’ONU a déclaré que la situation était en train de devenir un « désastre provoqué par l’homme ».
La dernière fois @UNRWA a pu livrer une aide alimentaire au nord #Gaza c’était le 23 janvier.
Depuis, avec d’autres @ONU agences, nous avons :
🛑 Mis en garde contre une famine imminente.
🛑 Appel à un accès humanitaire régulier.
🛑 A déclaré que la famine peut être évitée si plus de nourriture…– Philippe Lazzarini (@UNLazzarini) 25 février 2024
Au moins 500 000 personnes sont confrontées à la famine tandis que la quasi-totalité de la population de Gaza, soit 2,3 millions de personnes, connaît une grave pénurie alimentaire, selon les chiffres du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Dimanche, un garçon palestinien de deux mois est mort de faim, selon des informations.
Obstacles à l’acheminement de l’aide
Israël – qui contrôle les postes frontières de Gaza – n’a ouvert qu’un seul point d’entrée dans l’enclave depuis le début de la guerre et a imposé des « procédures de contrôle sans fin » pour le passage des camions, selon les agences de l’ONU.
Des manifestants israéliens de droite ont également bloqué les convois d’aide au point d’entrée de Karem Abu Salem – connu sous le nom de Kerem Shalom par les Israéliens – vers le sud de Gaza, affirmant que le peuple palestinien ne devrait pas recevoir d’aide.
Depuis le 9 février, le nombre moyen de camions entrant quotidiennement dans Gaza était d’environ 55, contre 500 avant le début du conflit, selon OCHA.
L’agence rapporte que le flux a encore fortement diminué ces derniers jours. Les policiers palestiniens ont cessé de fournir des escortes après qu’au moins huit d’entre eux ont été tués dans des attaques israéliennes dans le sud de Rafah, selon des responsables de l’UNRWA et des États-Unis.
Cela a poussé d’autres à quitter leur poste, ouvrant la voie à un effondrement de l’ordre civil. La semaine dernière, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé la suspension des livraisons d’aide au nord de Gaza après que des foules de personnes affamées ont dépouillé leurs marchandises et battu un chauffeur.
Les convois ont également fait face à des tirs, avec une vidéo vérifiée sur les réseaux sociaux montrant des Palestiniens fuyant pour se mettre à l’abri au milieu du bruit des coups de feu et des nuages de fumées des bombes fumigènes. On voit également des enfants palestiniens ramasser de la farine répandue sur le sol.
Le manque d’aide israélienne complique encore davantage les livraisons, affirment les agences de l’ONU.
Selon OCHA, la majorité des missions d’aide entre le 1er janvier et le 15 février dans le nord de Gaza – 39 sur 77 – ont été refusées par Israël et moins de 20 pour cent ont été facilitées par les autorités israéliennes.
‘Sans limites’
Cependant, Israël nie faire obstacle à l’acheminement de l’aide.
« Il n’y a aucune limite au montant de l’aide humanitaire qui peut être envoyée à la population civile de Gaza et du nord de Gaza », a écrit le bureau de coordination israélien pour ses activités en Palestine (COGAT) dans un article sur X.
Israël doit rendre compte lundi à la CIJ de ce qu’il a fait pour ouvrir la voie à une augmentation des livraisons d’aide humanitaire – l’une des mesures qu’Israël a été condamné à respecter par la plus haute cour de l’ONU le mois dernier pour empêcher le génocide à Gaza.
Mais Human Rights Watch a déclaré lundi qu’Israël ne respectait pas l’ordonnance du tribunal, citant une baisse de 30 pour cent du nombre moyen de camions d’aide entrant quotidiennement à Gaza au cours des semaines écoulées depuis.
« Le gouvernement israélien a tout simplement ignoré la décision de la Cour et, d’une certaine manière, a même intensifié sa répression, notamment en bloquant davantage l’aide vitale », a déclaré Omar Shakir, directeur de l’agence pour Israël et la Palestine.
Pendant ce temps, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a averti qu’une opération militaire israélienne à grande échelle dans la ville méridionale de Rafah « mettrait le dernier clou dans le cercueil » des programmes d’aide à Gaza.