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Le Parlement européen a approuvé à une écrasante majorité une loi protégeant les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme contre les procédures judiciaires abusives visant à étouffer la liberté d’expression, marquant la fin de six années d’efforts pour faire adopter la loi.
La directive, approuvée en plénière mardi (27 février), fixe une norme minimale pour protéger les médias et les organismes de surveillance publics contre les poursuites stratégiques contre la participation du public (SLAPP) dans toute l’UE.
Le texte final comprend des dispositions sur le rejet anticipé des affaires manifestement infondées, une définition large de ce qui constitue une affaire « transfrontalière » et prévoit des dommages-intérêts compensatoires pour le défendeur.
« Le journalisme, l’activisme et d’autres types de participation publique seront enfin protégés contre des poursuites judiciaires sans fondement, coûteuses et longues », Flutura Kusari, qui a plaidé en faveur de la loi au sein de la Coalition contre les SLAPPs en Europe (CASE), a écrit sur X.
Les institutions européennes sont parvenues à un accord politique sur la directive en novembre.
« Malgré de fortes divergences entre les positions du Conseil et du Parlement, nous avons réussi à faire en sorte que cette directive aille au-delà des simples aspects procéduraux et reflète dûment l’impact et le contexte plus larges de ces affaires », a déclaré le rapporteur du Parlement pour la directive, le social-démocrate Tiemo Wölken. journalistes de l’époque.
La directive anti-SLAPP est familièrement connue sous le nom de loi Daphné, du nom de la journaliste d’investigation maltaise Daphne Caruana Galizia qui a été assassinée en 2017 et faisait face à plus de 40 poursuites judiciaires au moment de sa mort.
Depuis six ans, la fondation créée sous son nom milite pour une meilleure protection des journalistes confrontés à des poursuites visant à épuiser le temps et les ressources financières des accusés.
Bien qu’il n’existe aucune donnée globale à l’échelle de l’UE sur la prévalence de tels cas, en grande partie à cause de différentes définitions de ce qui constitue une poursuite-bâillon, les recherches menées par CASE ont identifié Malte, la France, la Croatie, la Grèce et la Slovénie comme ayant un nombre notable de poursuites de ce type.
CASE a salué l’adoption par le Parlement européen, déclarant qu’il incombe désormais aux États membres de s’appuyer sur les fondements de la directive européenne et de la prochaine recommandation du Conseil de l’Europe sur les poursuites-bâillons pour rédiger une législation nationale efficace.
Les pays de l’UE auront jusqu’en 2026 pour mettre en œuvre la directive.
[Edited by Zoran Radosavljevic]