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Les autorités iraniennes ont interdit à Narges Mohammadi, une lauréate du prix Nobel de la paix emprisonnée, d’assister aux funérailles de son père, a révélé sa famille jeudi 29 février. Malgré l’affirmation de la famille selon laquelle Mohammadi avait un droit sans équivoque à participer à la cérémonie, elle n’a pas pu faire ses derniers adieux à son père, Karim Mohammadi, décédé à l’âge de 90 ans plus tôt dans la semaine. L’enterrement a eu lieu à Zanjan, au nord-ouest de Téhéran, où Mohammadi n’avait pas vu son père depuis près de deux ans.
Déni de droits et séparation familiale
Narges Mohammadi, âgée de 51 ans, est une éminente défenseure des droits humains en Iran, ce qui lui a valu de fréquentes emprisonnements au cours des deux dernières décennies.
Son incarcération actuelle, qui débute en novembre 2021, la sépare depuis plusieurs années de son mari et de ses jumeaux à Paris.
Les autorités iraniennes ont intensifié les restrictions imposées à Mohammadi, l’empêchant de téléphoner même à ses proches en Iran.
En raison des restrictions, elle n’a pas vu son père pendant 22 mois et n’a pas pu lui présenter ses condoléances le jour de son décès.
Malgré son emprisonnement, Mohammadi a poursuivi son militantisme. Elle a fait face à de nouvelles condamnations pendant son incarcération, notamment une récente condamnation pour diffusion de propagande contre la république islamique.
Ses peines cumulées totalisent désormais plus de 12 ans d’emprisonnement, auxquelles s’ajoutent d’autres mesures punitives. Mohammadi n’a cessé de dénoncer les violations des droits humains en Iran, notamment en ce qui concerne la vague d’exécutions et les manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini.
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Narges Mohammadi est restée résolument opposée au régime iranien, contestant les codes vestimentaires imposés et d’autres restrictions, même en prison.
Dans une interview publiée peu avant les élections législatives et à l’Assemblée des experts iraniennes, elle a exprimé son optimisme quant à la résilience du peuple iranien et à son potentiel de nouvelles protestations contre le régime. Malgré son emprisonnement et les défis auxquels elle est confrontée, la détermination de Mohammadi à défendre les droits humains en Iran reste inébranlable.
(Avec les contributions des agences)