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Marseille a accueilli dimanche 3 mars la réunion de lancement de la campagne électorale du Rassemblement national européen, avec le leader Jordan Bardella, flanqué de la figure de proue et adjointe Marine Le Pen, qui s’en est pris à l’immigration, à l’Union européenne et à son exécutif.
Le parti d’extrême droite a connu une popularité croissante à l’approche des élections européennes de juin 2024 et devrait recueillir environ 30 % des voix, bien devant l’alliance centriste du président Emmanuel Macron, qui oscille autour de 18 %.
Le candidat tête de liste Bardella, bénéficiant d’une montée en popularité de son parti, a déclaré devant une foule de 8 000 personnes : « Il est tout à fait clair que ces élections européennes du 9 juin représentent un référendum contre l’inondation de migrants. »
« C’est aux Français de décider qui est autorisé à entrer dans le pays et qui ne l’est pas. Avec nous, la France protégera ses frontières », a-t-il déclaré à la foule.
Pour renforcer sa rhétorique migratoire, il a évoqué l’intégration récente de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex en disgrâce, dans le parti.
« Il a rejoint le Rassemblement National parce qu’il refusait de se laisser bousculer », a déclaré Bardella sous les acclamations de la foule.
Le Pen a appelé les Français « à transformer leur indignation en action », critiquant l’UE non seulement sur l’immigration mais aussi sur les règles relatives aux moteurs à combustion et d’autres questions environnementales.
« Les nations doivent reprendre le pouvoir que l’UE leur a confisqué », a-t-elle ajouté.
Bardella et Le Pen ont également soutenu que les pays doivent s’opposer à l’établissement furtif d’un « superÉtat européen » qui cherche à retirer aux capitales tout pouvoir politique en matière d’immigration, de santé, de fiscalité, de défense et de diplomatie.
Mais Bardella n’a pas tardé à souligner qu’il ne soutenait pas un « Frexit », insistant plutôt sur le fait que le syndicat devait changer de l’intérieur, avec l’aide des partis d’extrême droite et nationalistes – une position réitérée dans son nouveau slogan de campagne « La France est de retour, L’Europe revit.
Au cours de la réunion, Bardella a également évoqué les manifestations en cours des agriculteurs en France et en Europe, déclarant : « La bataille des agriculteurs français n’est pas seulement une lutte pour une profession en particulier… mais pour la France tout entière qui veut préserver son identité. , la campagne, la gastronomie, les traditions », a-t-il déclaré.
Bardella et Le Pen s’en sont également pris à Macron.
Le Pen a déclaré que Macron, qui a récemment reçu un accueil hostile de la part des agriculteurs à la foire commerciale de Paris, était un président « assiégé ».
Elle a également critiqué les récents commentaires de Macron selon lesquels le déploiement de troupes européennes en Ukraine ne pouvait être exclu, affirmant que Macron « pense pouvoir trouver le salut politique dans des postures guerrières qui ont stupéfié le peuple français ».
Bardella a ajouté : « Peu d’élections façonneront l’avenir comme celle à venir. »
(Alice Taylor | Euractiv.com)