Customize this title in french Journal de campagne : De retour à la demande du peuplier – ce simple bâton porte nos grands espoirs | Arbres et forêts

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UNUne foule enthousiaste s’est rassemblée près d’une vieille carrière d’argile inondée dans le parc du manoir Maydencroft pour célébrer l’arrivée d’un roi. Autrefois propriété de la Couronne, ce domaine est aujourd’hui une ferme de races indigènes où des bovins longhorn anglais sont élevés à des fins de pâturage de conservation. Bien que le manoir médiéval ait hébergé des reines et des chevaliers au fil des siècles, les hôtes nobles d’aujourd’hui n’ont pas bénéficié d’un environnement aussi luxueux. Il a passé la semaine dans un seau d’eau dans mon abri de jardin.

Notre VIP (Very Important Poplar) est un peuplier noir mâle coupé du domaine royal de Sandringham, aimablement offert par le « planteur d’arbres fantômes » Roger Jefcoate, pour remplacer le peuplier noir hybride très apprécié de Hitchin qui s’est renversé lors des tempêtes l’année dernière.

La bouture de peuplier noir est plantée et paillée par des aides. Photographie : Alan Garner

En gardant à l’esprit la magnificence sauvage de cet ancien combattant tombé au combat, c’est avec une certaine appréhension que je fais face au groupe sur le site de plantation, tenant un bâton apparemment mort. J’explique que les peupliers noirs, comme de nombreux arbres de plaine inondable, se reproduisent facilement par voie végétative (souvent à partir de branches tombées ou de troncs renversés par le vent), de sorte que cette coupe de bois dur a de bonnes chances de s’enraciner.

Pourtant, malgré leur résilience, les peupliers noirs (Populus nigra sous-espèce.bétulifolia) sont l’une des espèces d’arbres les plus menacées du Royaume-Uni. Sur les 7 719 enregistrées dans la base de données nationale, seulement 600 environ sont des femelles – rarement plantées en raison de leur production abondante de graines duveteuses. Pire encore, la plupart approchent de la fin de leur durée de vie de 200 ans et, en raison du manque de femelles et du sol alluvial humide nécessaire à la germination des graines, il existe peu de preuves de reproduction sexuée.

Ici, dans le Hertfordshire, nos Ents des plaines inondables et leurs Entwives perdues ont disparu depuis longtemps. Leurs ombres hantent les vieux cahiers de botanique et les tabourets de taillis oubliés, sauf à la périphérie du comté, le long des rivières Thame, Ash et Stort, où l’on trouve encore des peupliers noirs matures. Alors nous plantons notre tonnelle populaire – notre arbre du peuple – et les enfants l’arrosent et le paillent. Je me demande à quels changements climatiques le jeune royal devra faire face au cours des 200 prochaines années s’il veut atteindre l’âge vénérable du peuplier noir tardif près du Ash Brook.



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