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La Commission européenne a recommandé d’ouvrir des négociations d’adhésion à l’UE avec la Bosnie-Herzégovine, huit ans après que ce pays des Balkans occidentaux a demandé à devenir membre du bloc.
Annonçant la décision de son exécutif mardi matin dans un discours devant le Parlement européen, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Depuis que nous avons accordé le statut de candidat, la Bosnie-Herzégovine a fait des pas en avant impressionnants. en plus d’une décennie. »
« Bien sûr, des progrès supplémentaires sont nécessaires pour rejoindre notre Union. Mais le pays montre qu’il peut répondre aux critères d’adhésion et répondre à l’aspiration de ses citoyens à faire partie de notre famille », a ajouté von der Leyen.
« L’avenir de la Bosnie-Herzégovine réside dans notre Union. »
Olivér Várhelyi, commissaire européen à l’élargissement dit que le pays avait « sans relâche » progressé vers son objectif d’intégration européenne, produisant « des résultats très positifs ».
La recommandation de la Commission devra être approuvée par l’ensemble des 27 dirigeants de l’UE, qui devraient se prononcer lors d’un sommet la semaine prochaine à Bruxelles.
La Bosnie-Herzégovine, qui a obtenu le statut de candidat à l’UE en décembre 2022, est l’un des cinq pays des Balkans occidentaux reconnus comme candidats officiels à l’adhésion à l’UE. Jusqu’à aujourd’hui, c’était le seul de ces pays à n’avoir pas encore entamé de négociations formelles d’adhésion.
Des divisions ethniques profondément enracinées et des retards dans les réformes constitutionnelles, judiciaires et électorales ont empêché le pays de rattraper son retard sur la voie de l’adhésion à l’UE.
Dans son évaluation annuelle des progrès réalisés par les pays candidats à l’adhésion à l’UE, publiée en octobre dernier, la Commission a déclaré qu’elle il fallait voir plus loin des réformes constitutionnelles et électorales et un meilleur alignement sur la politique étrangère de l’UE avant que la candidature de la Bosnie puisse être avancée.
L’exécutif européen était particulièrement préoccupé par la façon dont la Republika Srpska, l’une des deux entités territoriales du pays composée principalement de Serbes de souche, avait plaidé en faveur d’une position neutre face à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
Le mois dernier, le président de la Republika Srpska, Milorad Dodik, a tenu sa quatrième rencontre avec le président russe Vladimir Poutine depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.
Pourtant, von der Leyen a assuré mardi que « la Bosnie-Herzégovine est désormais pleinement alignée sur notre politique étrangère et de sécurité, qui est cruciale en ces temps de troubles géopolitiques ».
De nombreux pays de l’UE, qualifiés d’« amis de la Bosnie », ont appelé à ce que le chemin de la Bosnie vers l’adhésion à l’UE progresse au même rythme que celui de l’Ukraine. Ils comprennent l’Autriche, la Croatie, l’Italie, la Hongrie et la Slovénie.
L’invasion russe a insufflé un sentiment d’énergie renouvelée dans le futur élargissement de l’Union européenne, l’intégration des États des Balkans occidentaux étant considérée par beaucoup comme cruciale pour renforcer la pertinence géopolitique du bloc.
Répondant à l’annonce de mardi, le chancelier autrichien Karl Nehammer dit sur la plateforme de médias sociaux X : « L’Autriche était et est toujours un partenaire engagé et solide des États des Balkans occidentaux et de leur intégration européenne ! Je suis heureux que nos efforts en aient valu la peine !
Le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a déclaré que l’ouverture de négociations avec la Bosnie-Herzégovine était un « signal fort » pour « l’intégration des Balkans occidentaux » par l’UE.
La ministre slovène des Affaires étrangères, Tanja Fajon, s’est engagée à continuer à revenir L’intégration de la Bosnie dans le bloc.
Si les dirigeants de l’UE donnent leur feu vert à la recommandation de la Commission, la Bosnie-Herzégovine pourra passer à la phase suivante des négociations.
Mais ces pourparlers ne marqueraient que le début d’un processus de négociations long et souvent compliqué, qui peut prendre des années avant qu’un pays ne devienne membre à part entière.
La Commission devrait également présenter cette semaine un projet de cadre de négociation pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie. Ce cadre nécessitera également l’approbation des dirigeants de l’UE.