Customize this title in frenchLa loi européenne sur l’IA est adoptée par le Parlement

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Les législateurs européens ont voté aujourd’hui à Strasbourg en faveur d’un règlement historique sur l’intelligence artificielle (IA), un dossier qui a attiré l’attention des grandes entreprises technologiques au cours des dernières années.

Après un résultat de vote de 523 voix contre 46, avec 49 abstentions, la loi s’engage dans une mise en œuvre longue et complexe. Un bureau d’IA qui guidera le processus sous l’aile de la Commission a déjà commencé à recruter.

La loi définit une approche de réglementation à plusieurs niveaux basée sur la manière dont les applications à risque de la technologie sont jugées et fixe différents délais pour la mise en œuvre des diverses exigences.

Certaines utilisations de l’IA, comme la notation sociale basée sur des algorithmes, seront interdites d’ici fin 2024. D’autres utilisations, comme les infrastructures critiques, sont jugées à haut risque et seront soumises à des règles plus strictes. Selon le calendrier actuel, la mise en œuvre complète interviendra en 2026.

Des entreprises technologiques auraient exercé de fortes pressions en faveur de la loi, notamment la start-up française Mistral, qui s’est avérée plus tard avoir des liens avec Microsoft. Les modèles d’IA à usage général, tels que ChatGPT, ont été un sujet de discussion particulièrement brûlant, les entreprises et certains gouvernements faisant pression en faveur d’une approche à plusieurs niveaux plutôt que d’une réglementation horizontale.

De nombreux compromis ont dû être faits, comme l’a montré la conférence de presse d’aujourd’hui avant le vote. « Nous réglementons le moins possible, mais autant que nécessaire !» a déclaré Thierry Breton, le commissaire chargé du marché intérieur.

L’utilisation de l’identification biométrique en temps réel a également été un élément clé des négociations. « Si vous vous souvenez de la position initiale du Parlement européen sur le sujet des caméras biométriques, il s’agissait d’une interdiction totale. Mais nous sommes dans un processus législatif où des négociations doivent être menées », a déclaré Brando Benifei, député italien au Parlement européen qui a agi en tant que co-rapporteur sur le dossier, lors d’une conférence de presse aujourd’hui (13 mars).

Dans le même temps, une convention sur l’IA visant à protéger les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit est actuellement négociée à Strasbourg au sein du Conseil de l’Europe, un organe de défense des droits de l’homme.

[Edited by Alice Taylor]

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