Customize this title in french Richard, My Richard review – moins de méchanceté nue, plus de realpolitik | Théâtre

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jeSi vous vouliez inventer un endroit amusant pour découvrir le squelette d’un roi, vous ne trouveriez rien de plus comiquement dégonflant qu’un parking municipal. Si la réputation de Richard III avait été saccagée par Shakespeare et déformée par les livres d’histoire, elle en a subi un autre coup lorsque sa dépouille a été déterrée à côté du département des services sociaux de Leicester en 2012.

La romancière historique Philippa Gregory voit le côté drôle, mais souhaite rectifier les faits. Sa première pièce n’est pas une hagiographie, mais elle présente le point de vue d’un roi décrié dont les actions sont moins tyranniques qu’opportunes. Empêtré dans la politique de son époque, ce Richard prend des décisions basées sur son jugement plutôt que sur une ambition sociopathique. Oui, c’est un combattant acharné, mais il a une croyance en la bonne gouvernance qui, au milieu de tant de chaos et de meurtres, semble admirable.

Acteur en colère… Richard, mon Richard. Photographie : Patch Dolan

Interprété par Kyle Rowe dans la solide production de Katie Posner, il a la chance de laver son nom avant d’être réinhumé dans la cathédrale de Leicester. Avec un pantalon en cuir noir et une coupe de cheveux sévère, Rowe est musclé et direct mais aussi rusé et brillant.

À plusieurs reprises, il remet en question les hypothèses de l’Histoire (Tom Kanji), une figure allégorique sous les traits d’un universitaire des temps modernes. «Je n’étais pas les ténèbres, je n’étais pas le péché», dit Richard, niant certaines histoires, expliquant d’autres et donnant un rôle central aux femmes dans sa vie.

Mais le dispositif de cadrage montre trop explicitement les intentions de Gregory. Savoir qui était réellement Richard est une question académique et non un dilemme dramatique. Malgré la performance exubérante des Kanji, l’Histoire est moins un personnage pleinement formé qu’un moyen de compléter les faits.

La pièce est plus captivante lorsqu’elle met le révisionnisme de côté et plonge dans les intrigues d’une élite avide de pouvoir alors qu’elle renforce ses alliances, élimine ses rivaux, prépare ses successeurs et se comporte généralement comme des gangsters. En ce qui concerne la disparition des princes dans la tour, Richard n’est même pas le coupable le plus probable.

Si les luttes pour le pouvoir encouragent un jeu trop colérique, l’air de sérieux intensifié par la partition maussade de Beth Duke, la mise en scène de Posner comporte également des moments ludiques et un rythme rapide pour nous conduire vers la mort d’un roi réhabilité.

Au Shakespeare North Playhouse jusqu’au 30 mars. Au Theatre Royal Bury St Edmunds, du 11 au 27 avril.

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