Customize this title in frenchLes leaders de la liste française pour les élections européennes s’affrontent sur le marché de l’électricité et le nucléaire du bloc

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Les candidats français en tête de liste pour les élections européennes de juin ont exposé leurs divergences sur l’énergie nucléaire et le marché européen de l’électricité lors du premier débat télévisé de Sénat public le jeudi (14 mars).

Lire l’article original en français ici.

Huit têtes de liste, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ont participé au débat en direct diffusé sur Sénat Public. Au cours du débat, les principaux candidats se sont affrontés sur plusieurs questions, notamment sur les efforts de l’UE pour trouver une issue à la crise énergétique.

L’énergie nucléaire et le marché européen de l’électricité ont divisé les concurrents, avec l’émergence de quatre camps opposés : ceux en faveur du marché européen de l’électricité et de l’énergie nucléaire, ceux en faveur de l’un ou de l’autre, et ceux contre les deux.

Marché de l’électricité de l’UE

L’extrême gauche comme l’extrême droite ont dénoncé le cadre juridique européen régissant les marchés de l’électricité.

Manon Aubry, de La France Insoumise (GUE/NGL), d’extrême gauche, a appelé à la fin des marchés européens de l’électricité, tandis que Thierry Mariani, député européen du Rassemblement national (ID) d’extrême droite, qui a remplacé pour le débat le chef de La liste du RN pour les élections européennes, Jordan Bardella, a suggéré que la France se retire du marché pour faire baisser les prix, citant l’exemple de l’Espagne et du Portugal.

Cependant, même si les deux pays ont obtenu une dérogation aux règles de marché de l’UE, ils n’ont pas quitté le marché. L’Espagne et le Portugal ont plutôt plafonné le prix du gaz, réduisant ainsi le prix de l’électricité sur le marché de gros.

Cette décision n’a pas affecté les factures d’énergie, car la mesure a été financée par une taxe répercutée sur les consommateurs dans le prix final de l’électricité.

Dans 2022 La France devient importatrice d’électricité de ses voisins européens pour la première fois en 42 ans. Ces importations ont compensé les réductions spectaculaires de la production nucléaire et hydroélectrique et ont contribué à modérer la flambée des prix de l’énergie.

À l’exception du communiste (GUE/NGL) Léon Deffontaines, les autres candidats ont défendu le marché européen, François-Xavier Bellamy du conservateur Les Républicains (PPE) décrivant le Réforme 2023 comme « réussi », notamment parce que les moyens de régulation des prix qu’il était censé fournir s’appliquent également à l’énergie nucléaire.

La réforme offre la possibilité de recourir à des contrats protecteurs pour les producteurs et les consommateurs d’énergie nucléaire.

Nucléaire

Les candidats se sont également prononcés sur le nucléaire, un sujet particulièrement brûlant en France.

Valérie Hayer, de Renaissance du président Emmanuel Macron, a défendu le bilan de son groupe et du gouvernement français, notamment « l’inclusion du nucléaire dans la directive sur les énergies renouvelables », qui fixe des objectifs pour son développement.

Cependant, la directive, qui a été révisé en mars 2023ne mentionne pas directement l’énergie nucléaire mais reconnaît que les États membres de l’UELes États au mix décarboné, comme la France, qui utilise le nucléaire, pourront bénéficier de dispositifs pour atteindre leurs objectifs de production d’hydrogène renouvelable sous certaines conditions drastiques.

Mariani et Marion Maréchal de la Reconquête d’extrême droite ! a défendu une politique nucléaire très proactive et a vivement critiqué les pays de l’UE antinucléaires comme l’Allemagne. Maréchal a qualifié la politique énergétique allemande de « fiasco complet et total », soulignant que le pays avait fermé ses derniers réacteurs nucléaires en pleine crise énergétique.

Bellamy, qui s’est montré également critique à l’égard de l’Allemagne, a félicité son parti et le Parti communiste français pour être « les deux seules familles à n’avoir jamais changé de position sur l’énergie nucléaire ».

Industrie et énergies renouvelables

Selon Marie Toussaint, du Parti Vert, l’UE devrait se concentrer sur les énergies renouvelables, là où elle accuse un retard par rapport aux États-Unis et à la Chine.

Cependant, Raphaël Glucksmann, de la liste commune Parti socialiste – Place publique (S&D), s’est montré très critique à l’égard de la situation en Chine, soulignant que l’hégémonie du pays dans la production de panneaux photovoltaïques, par exemple, s’est faite au prix de subventions et ventes à perte, et au détriment du respect des droits humains de la minorité ouïghoure.

Glucksmann a plaidé en faveur du réinvestissement dans l’industrie sur le sol de l’UE, comme le prévoit la loi sur l’industrie nette zéro de l’UE récemment adoptée par les États membres de l’UE et le Parlement européen, qui vise à développer la production des technologies nécessaires à la transition énergétique du bloc.

Selon Glucksmann, le renouveau industriel pourrait être en partie financé par une taxation des énormes profits des sociétés énergétiques, ainsi que par une taxe européenne sur les hauts revenus, comme le préconisent les Verts.

Toussaint a également répété ses trois points : « TVA verte », « protectionnisme vert » et un plan de financement européen.

[Edited by Donagh Cagney/Zoran Radosavljevic]

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