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Le ministère américain de la Justice, ainsi que 15 États, ont intenté une action en justice contre Apple, accusant le géant de la technologie de monopoliser le marché des smartphones et de faire monter les prix.
Cette action en justice fait partie d’une répression plus large contre les grandes entreprises technologiques, Apple rejoignant les rangs de concurrents comme Google, Meta Platforms et Amazon qui ont fait l’objet d’un examen réglementaire sous les administrations Trump et Biden.
Reuters a cité le procureur général Merrick Garland qui a déclaré : « Les consommateurs ne devraient pas avoir à payer des prix plus élevés parce que les entreprises violent les lois antitrust. Si rien n’est contesté, Apple ne fera que renforcer son monopole sur les smartphones.
Le procès allègue qu’Apple facture des prix exorbitants pour ses iPhones, certains modèles allant jusqu’à 1 599 dollars, et réalise des bénéfices plus importants que ses pairs du secteur.
Le ministère de la Justice affirme qu’Apple impose divers frais à ses partenaires commerciaux, notamment aux développeurs de logiciels, aux sociétés de cartes de crédit et même à des concurrents comme Google.
Ces frais cachés contribueraient prétendument à des prix plus élevés pour les consommateurs et augmenteraient les bénéfices d’Apple.
Le procès vise à remettre en question le modèle commercial de longue date d’Apple, qui se concentre sur le contrôle de presque tous les aspects de ses produits technologiques, du matériel aux logiciels.
En réponse aux allégations, Apple a nié tout acte répréhensible, la société déclarant : « Ce procès menace qui nous sommes et les principes qui distinguent les produits Apple sur des marchés extrêmement concurrentiels. En cas de succès, cela entraverait notre capacité à créer le type de technologie que les gens attendent d’Apple, à la croisée du matériel, des logiciels et des services.
Malgré le refus d’Apple, le ministère de la Justice fait pression pour des changements importants, notamment d’éventuelles réformes structurelles ou le démantèlement de l’entreprise, afin de rétablir la concurrence sur le marché des smartphones.
Le procès de 88 pages, déposé devant le tribunal fédéral américain de Newark, dans le New Jersey, vise à « libérer les marchés des smartphones du comportement anticoncurrentiel et d’exclusion d’Apple et à rétablir la concurrence pour faire baisser les prix des smartphones pour les consommateurs, réduire les frais pour les développeurs et préserver l’innovation pour l’avenir. .»
Le procès cite cinq cas spécifiques dans lesquels Apple aurait supprimé des technologies qui auraient pu accroître la concurrence entre les smartphones, telles que les super applications, les applications de jeux en streaming sur le cloud, les applications de messagerie, les montres intelligentes et les portefeuilles numériques.
L’un des principaux problèmes soulevés dans le procès concerne les politiques restrictives d’Apple en matière de magasins d’applications, qui, selon le ministère de la Justice, ont entravé la concurrence et le choix des consommateurs.
Le gouvernement cherche à définir le marché comme celui des smartphones aux États-Unis, où Apple détient un peu plus de la moitié des parts de marché.
Cependant, les représentants d’Apple plaident en faveur d’une définition du marché mondial, dans laquelle l’iPhone ne représente qu’un cinquième des consommateurs.
Le ministère de la Justice a également fait référence à une chaîne de courrier électronique du cofondateur d’Apple, Steve Jobs, décédé en 2011, dans laquelle il exprimait sa frustration face au passage des consommateurs des iPhones aux téléphones Android.
Jobs s’est engagé à « forcer » les développeurs à utiliser les systèmes de paiement d’Apple dans le but de verrouiller à la fois les développeurs et les consommateurs.
Les changements spécifiques demandés par le ministère de la Justice restent flous, mais la plainte appelle à des mesures pour empêcher Apple d’utiliser son contrôle sur la distribution des applications et les contrats pour affaiblir ses concurrents.
Ce n’est pas la première fois qu’Apple est confronté à des enquêtes antitrust et à des poursuites judiciaires.
La société a fait l’objet d’enquêtes et de commandes en Europe, au Japon et en Corée, ainsi que de poursuites judiciaires de la part d’entreprises rivales comme Epic Games.
En Europe, le modèle économique de l’App Store d’Apple a déjà été impacté par la loi sur les marchés numériques, qui oblige l’entreprise à permettre aux développeurs de proposer leurs propres magasins d’applications sans payer de commissions.
(Avec les contributions de Reuters)