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Les dirigeants de l’UE ont appelé à l’unanimité à « une pause humanitaire immédiate menant à un cessez-le-feu durable » à Gaza, après que la Hongrie a souscrit à cette déclaration pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
La percée de jeudi fait suite à cinq mois de profondes divisions entre les 27 dirigeants, dont l’incapacité à s’unir autour d’un appel à un cessez-le-feu a mis à rude épreuve l’unité de l’UE.
Les conclusions – le résultat de discussions intensives jeudi soir au cours desquelles les conseillers de l’UE ont rédigé une déclaration acceptable pour les 27 dirigeants – déplorent la « situation humanitaire catastrophique à Gaza et ses effets disproportionnés sur les civils » ainsi que la « famine provoquée par l’entrée insuffisante des réfugiés ». l’aide à Gaza. »
« Je pense que l’unité du message de ce soir a été très fortement ressentie », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue du sommet. « La reconnaissance qu’Israël a le droit de faire tout son possible pour que le 7 octobre ne se reproduise plus jamais (…) mais il a également le devoir de faire tout son possible pour protéger la vie civile. »
Le chef de la Commission a été critiqué dans le passé pour avoir adopté une position pro-israélienne et hésiter à dénoncer les pertes excessives de vies palestiniennes.
Mais dans un tournant rhétorique marqué, von der Leyen a plaidé pour qu’Israël autorise une augmentation de l’aide humanitaire, affirmant que le seuil minimum de 500 camions quotidiens n’était actuellement pas autorisé à entrer dans la bande de Gaza.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, chargé de négocier le compromis entre les dirigeants, a salué cette « déclaration forte et unifiée ».
Alors que des États membres tels que la Belgique, l’Irlande et l’Espagne ont appelé à un cessez-le-feu dès fin octobre, la République tchèque et la Hongrie avaient précédemment bloqué un tel appel de peur que cela ne sape le soutien du bloc au droit d’auto-défense d’Israël.
Tous les ministres des Affaires étrangères de l’UE – à l’exception de celui de la Hongrie – a approuvé un appel à un éventuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée en février, mais Budapest a exercé son droit de veto.
L’UE avance au rythme de son allié transatlantique. Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, a annoncé mercredi qu’il plaiderait en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » dans une résolution qui sera déposée au Conseil de sécurité de l’ONU.
Cela est considéré comme un avertissement sévère adressé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et un changement considérable dans la position des États-Unis, qui ont rejeté à trois reprises les résolutions de l’ONU sur un cessez-le-feu.
Dans la déclaration, les dirigeants exhortent également Israël à ne pas procéder à son projet d’invasion de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, où plus d’un million de Palestiniens se réfugieraient pour fuir la guerre.
« Nous pouvons imaginer quelles seraient les conséquences si une telle opération était lancée », a déclaré von der Leyen en référence à Rafah.
Ils exigent également qu’Israël respecte l’ordonnance historique rendue par la Cour internationale de Justice en janvier, qui oblige le gouvernement de Netanyahu à prendre des mesures pour prévenir le génocide à Gaza.
‘Profondément concerné’
Dans leur déclaration aux termes durs, les dirigeants se disent « consternés » et « profondément préoccupés » par la situation humanitaire à Gaza, et affirment que « des passages terrestres supplémentaires » sont nécessaires pour acheminer une aide vitale.
Un nouveau corridor maritime reliant Chypre à Gaza, appelé Amalthea, a reçu le soutien de l’UE, le président chypriote Nikos Christodoulides ayant déclaré aux journalistes qu’un deuxième navire d’aide pour Gaza quitterait probablement l’île cette semaine.
Mais de nombreux dirigeants ont déclaré qu’un corridor maritime ne pouvait pas remplacer l’accès par voie terrestre et ont exhorté les autorités israéliennes à faire davantage pour garantir que l’aide parvienne aux Palestiniens.
« Gaza est au bord de la famine – une situation humanitaire catastrophique », a prévenu von der Leyen.
Ces dernières semaines, des poches de famine sont apparues à Gaza. De grandes organisations internationales, dont le Programme alimentaire mondial de l’ONU, ont été contraintes de suspendre temporairement les livraisons de nourriture au nord de Gaza en raison du chaos provoqué par les Palestiniens affamés qui tentent d’accéder aux convois humanitaires.
Le Comité d’examen de la famine du PAM a prévenu que plus de 500 000 personnes, soit près d’un quart de la population, pourraient tomber dans la famine d’ici mai.
Le lendemain
Les conclusions de jeudi réaffirment également la nécessité de libérer les otages israéliens restants détenus à Gaza et prennent pour la première fois note des rapports de l’ONU sur les violences sexuelles commises par des militants du Hamas lors des attaques du 7 octobre, dont les dirigeants se disent « consternés ».
Les dirigeants appellent le Conseil à « accélérer » les travaux sur l’adoption de nouvelles sanctions contre le Hamas.
Michel et von der Leyen ont une fois de plus réitéré le soutien du bloc à une résolution pacifique du conflit, dans laquelle un État palestinien serait garanti.
Pour y parvenir, l’Autorité palestinienne – qui gouverne la Cisjordanie occupée sous la direction du président Mahmoud Abbas – doit être soutenue pour s’assurer qu’elle « est en mesure d’assumer davantage de responsabilités à l’avenir ».
Le bloc se dit prêt à soutenir la relance d’un processus politique visant à rétablir la paix dans cette région troublée, mais n’a pas encore dévoilé les détails sur la manière dont il rétablirait la gouvernance à Gaza, où le Hamas gouverne depuis 2007.