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Au cours d’une semaine qui a vu dix réunions de banques centrales à travers le monde, les prix de l’or ont atteint de nouveaux records pour la première fois dans l’histoire de ce métal précieux.
Cette étape importante intervient au cours d’un mois où l’or a déjà connu une augmentation de plus de 6 % en valeur, ce qui le place sur la bonne voie pour égaler, voire dépasser, sa performance de mars 2023, qui était son meilleur mois de l’année précédente.
La récente flambée des prix de l’or peut être attribuée à deux catalyseurs majeurs, tous deux liés aux actions et aux signaux des banques centrales.
Tout d’abord, il y a l’anticipation de baisses de taux imminentes et, deuxièmement, la propension croissante des banques centrales à renforcer leurs réserves d’or.
Les banques centrales des pays développés font allusion à des baisses de taux
La plupart des grandes banques centrales des économies développées, à l’exception de la Banque du Japon, semblent s’aligner sur le début d’un cycle de baisses de taux. La Banque nationale suisse (BNS) a notamment initié la tendance de manière inattendue en annonçant cette semaine sa première baisse de taux de 0,25%.
La valeur de l’or a tendance à augmenter en prévision de la baisse des taux d’intérêt, car elle entretient une relation inverse avec le coût de l’argent.
Malgré les inquiétudes suscitées par les récents chiffres d’inflation plus élevés que prévu, la Réserve fédérale reste fidèle à sa prévision de trois réductions de 25 points de base cette année. Le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment fait des remarques conciliantes qui ont renforcé les attentes du marché d’une baisse des taux dès juin, déjà prise en compte avec une probabilité de 80 %.
En Europe, la Banque d’Angleterre a constaté un manque de sentiment belliciste au sein de son conseil d’administration, aucun membre n’ayant voté en faveur d’une hausse cette semaine, contrairement aux réunions précédentes. Le gouverneur Andrew Bailey a reconnu que les prévisions du marché concernant les baisses de taux cette année étaient « justes ».
Bien que la Banque centrale européenne (BCE) ne se soit pas réunie pour une réunion politique cette semaine, la présidente Christine Lagarde a fait allusion à la possibilité d’une baisse des taux en juin, sous réserve de progrès soutenus et de tendances de l’inflation. « D’ici juin, nous aurons une nouvelle série de projections qui confirmeront si la trajectoire d’inflation que nous avions prévue dans nos prévisions de mars reste valable », a-t-elle déclaré mardi. Vendredi, le gouverneur de la Bundesbank, Joachim Nagel, a ajouté qu' »une réduction en juin est plus probable qu’en avril ».
Les banques centrales accumulent des réserves d’or
Outre les politiques des banques centrales favorisant la baisse des taux, le deuxième moteur de la récente hausse de l’or est la hausse significative des achats d’or par les banques centrales du monde entier.
Selon une étude de Bank of America publiée cette semaine, les banques centrales ont accumulé de l’or à un rythme sans précédent, acquérant plus de 2 100 tonnes de métal précieux au cours des deux dernières années.
La thésaurisation de l’or par les banques centrales, motivée par les stratégies de gestion des réserves, est l’un des trois facteurs soulignés par les analystes de Bank of America, Jared Woodard et John Glascock, pour justifier le maintien de l’or comme principal marché pour 2024.
En plus de cela, l’or constitue une excellente couverture contre la volatilité des marchés boursiers, présentant la plus faible corrélation avec le S&P 500 parmi les différentes classes d’actifs et servant ainsi de valeur refuge en période de pressions inflationnistes ou de ralentissement économique.
La dernière raison pour laquelle les prix de l’or devraient augmenter est liée à la participation croissante des investisseurs. Les analystes ont noté que jusqu’à présent, la plupart des investisseurs particuliers ont raté le rallye de l’or, car les principaux ETF sur l’or ont connu des sorties plutôt que des entrées.
Bank of America prévoit que la baisse des rendements obligataires résultant de la baisse des taux d’intérêt pourrait attirer davantage d’investisseurs sur le marché de l’or, poussant potentiellement les prix vers la fourchette de 2 500 à 2 600 dollars (2 311 à 2 403 euros), selon son analyse technique.