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TLes échecs de la politique du logement sur plusieurs générations ne sont désormais que trop évidents : augmentation du sans-abrisme, familles et travailleurs clés expulsés des villes et génération incapable de quitter le domicile de ses parents. Le prochain gouvernement doit prendre des mesures radicales pour changer cette situation, plutôt que d’apporter de petites modifications à un système défaillant. Voici quelques-unes des étapes que je prendrais pour y arriver.
1. Investir dans le logement social
Le prochain gouvernement travailliste doit rompre avec l’idée selon laquelle nous ne pouvons plus nous permettre de construire de nouveaux logements sociaux à louer et revenir aux idéaux du consensus d’après-guerre, selon lequel la fourniture de logements relevait autant du rôle de l’État que la santé et l’éducation.
Malgré d’énormes dettes de guerre, en 1953, les autorités locales du Royaume-Uni ont construit 245 000 logements sociaux à louer en une seule année, ce qui représentait 75 % de tous les logements construits. L’année dernière, un peu plus de 9 500 logements à loyer social ont été construits en Angleterre, soit seulement 4 % de tous les logements construits.
Nous n’allons pas revenir de sitôt aux niveaux de construction de logements sociaux des années 1950, mais les chiffres contrastés devraient au moins illustrer qu’une autre voie est possible. Même un retour aux 40 000 logements locatifs sociaux construits en 2010-2011 – grâce aux programmes du New Labour – ou aux 57 000 construits sous un gouvernement conservateur en 1993 ferait une différence majeure. Les faibles chiffres de ces dernières années sont une bizarrerie historique de la période d’austérité post-2010, et les travaillistes devraient les reléguer dans l’histoire.
Le parti devrait comprendre que des niveaux plus élevés d’investissement dans le logement social sont nécessaires pour que son engagement en faveur des villes nouvelles fonctionne et pour faire face au ralentissement actuel du marché. Puisqu’il ne sert à rien d’ouvrir les robinets avec le bouchon débranché, les travaillistes devraient également supprimer le droit d’achat dans le cadre de cette campagne.
Un rapport du mois dernier a calculé qu’investir dans 90 000 logements sociaux serait rentable en 11 ans et générerait un bénéfice de 12 milliards de livres sterling pour le contribuable sur 30 ans. Il est temps de comprendre que les emprunts publics destinés à ce type d’investissement sont totalement différents des emprunts visant à réduire les impôts, à alléger la facture énergétique ou à renflouer le secteur bancaire. Si des règles budgétaires rigides excluent ce type d’investissement, les règles devraient changer.
2. Se concentrer sur la réduction du sans-abrisme
Au cours des 14 dernières années, l’objectif déclaré du gouvernement en matière de logement a été de stimuler l’accession à la propriété. Le résultat? Une forte hausse des prix de l’immobilier.
Pendant ce temps, le nombre de ménages hébergés temporairement en Angleterre a grimpé à 109 000, soit une augmentation de près de 120 % depuis 2010. De plus, le nombre de personnes vivant dans la rue a augmenté de 27 % en un an, et le nombre de familles se présentant à leur conseil car le nombre de sans-abri a augmenté de près de 30 000 en cinq ans.
Les travaillistes devraient modifier l’objectif de la politique du logement de l’État, passant de promouvoir l’accession à la propriété à la réduction et à la prévention du sans-abrisme – la manifestation la plus évidente et la plus tragique de notre système défaillant.
En promettant d’être jugé sur sa capacité à réduire le nombre de personnes vivant dans la rue, le nombre de familles vivant dans des logements temporaires et d’individus se présentant comme sans abri à leurs autorités locales, le parti travailliste marquerait un changement philosophique vital dont découlerait une meilleure politique.
Le moyen le plus rapide serait d’augmenter l’allocation de logement locale – l’ensemble des prestations pouvant être réclamées pour les coûts de logement – pour revenir aux niveaux d’avant l’austérité. Cela permettrait aux municipalités de reloger plus facilement les familles sans abri et aux personnes en difficulté financière de garder un toit au-dessus de leur tête.
Mais à plus long terme, les travaillistes devraient explorer les modèles de location privés d’Europe occidentale, dont les caractéristiques déterminantes sont une certaine forme de contrôle des loyers et une sécurité d’occupation à long terme. Cela impliquerait également d’adopter des modèles axés sur le logement, dans lesquels les personnes qui dorment dans la rue reçoivent un logement ainsi qu’un soutien supplémentaire, ce qui a pratiquement éliminé le sommeil dans la rue en Finlande.
3. Maîtrisez la crise de la sécurité des bâtiments post-Grenfell
Les scènes choquantes survenues à Valence le mois dernier, où 10 personnes sont mortes dans l’incendie d’une tour, sont le rappel le plus brutal de l’urgence de sécuriser nos bâtiments. Près de sept ans après l’incendie de la Grenfell Tower, des milliers de bâtiments au Royaume-Uni présentent encore des défauts majeurs en matière de sécurité incendie. Les habitants de ces immeubles sont incapables de vivre leur vie et c’est seulement par chance que l’on a pu éviter une nouvelle catastrophe.
Ce qui aurait dû se produire immédiatement après l’incendie de Grenfell, et ce à quoi les travaillistes doivent donner la priorité au sein du gouvernement, c’est une réponse centralisée de la part du régulateur de la sécurité des bâtiments récemment créé. Le prochain gouvernement devrait renforcer ses pouvoirs, lui confier le mandat de superviser l’enlèvement des revêtements dangereux et la réparation d’autres défauts et veiller à ce que les promoteurs, les entrepreneurs et les fournisseurs de revêtements soient tenus responsables. Des mesures sévères doivent être prises contre ceux qui traînent les pieds.
La sécurité incendie devrait simplement être la première étape d’un effort majeur visant à relever les normes de sécurité et de qualité dans l’ensemble du secteur du logement, ce qui doit également inclure des droits plus forts pour les locataires vivant dans des conditions délabrées. Nous avons également besoin d’une surveillance plus stricte des chantiers de construction, de sanctions sévères pour ceux qui ne parviennent pas à construire des maisons sûres et de véritables protections pour les acheteurs de maison. Dans le cas contraire, l’expansion prévue de la construction de logements ne sera qu’une extension de la crise de la sécurité des bâtiments.