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Le président Emmanuel Macron et son homologue Luiz Inácio Lula da Silva ont célébré mercredi 27 mars le lancement du troisième sous-marin brésilien de conception française, qui contribuera à sécuriser l’immense littoral du pays, surnommé « l’Amazonie bleue ».
Les deux hommes ont souligné l’importance du partenariat de défense de leurs pays à une époque de troubles mondiaux majeurs, lors d’une cérémonie à la base navale ultramoderne du Brésil à Itaguai, près de Rio de Janeiro.
C’est ici que le Brésil a construit le Tonelero, le troisième des quatre sous-marins d’attaque diesel conventionnels prévus, avec une formation, des équipements et une assistance technique de la France.
Cette photographie dit la reconnaissance de l’excellence française et de la grande qualité des relations entre le Brésil et la France.
Merci aux équipes qui ont conçu le Tonelero, troisième sous-marin de notre partenariat, ainsi qu’à @LulaOficial et @JanjaLula pour leur confiance. pic.twitter.com/Bx4u6gD4Eq
-Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 mars 2024
Sous un ciel nuageux, le sous-marin a été baptisé par la Première Dame Rosangela da Silva, surnommée « Janja ».
Les liens de défense entre la France et le Brésil « permettront à deux pays importants, chacun sur un continent, de se préparer pour que nous puissions affronter cette adversité, sans nous soucier d’aucune sorte de guerre, car nous sommes des défenseurs de la paix », a déclaré Lula.
Malgré leurs divergences, notamment sur la guerre en Ukraine, Macron a déclaré que « les grandes puissances pacifiques du Brésil et de la France » avaient « la même vision du monde ».
Macron effectue une tournée éclair au Brésil, un allié économique majeur, qui a débuté mardi avec le lancement d’un plan visant à lever plus d’un milliard de dollars d’investissements verts pour protéger l’Amazonie brésilienne et guyanaise.
Bromance de la jungle
Cette visite, la première d’un président français dans le géant économique d’Amérique latine depuis plus d’une décennie, constitue également une mesure visant à rétablir les liens qui s’étaient considérablement détériorés sous l’ancien président Jair Bolsonaro.
Une rencontre chaleureuse entre Macron et Lula en Amazonie, au cours de laquelle les deux hommes étaient photographiés rayonnants et se tenant la main dans la jungle, a donné naissance à une série de mèmes Internet sur leur bromance.
Les scènes douillettes – bien loin de l’époque où Bolsonaro insultait l’épouse de Macron – se sont poursuivies mercredi lors du lancement du sous-marin.
Avec ses 8 500 kilomètres de côtes, le Brésil cherche à assurer la sécurité de ce qu’il appelle « l’Amazonie bleue », son immense zone économique exclusive par laquelle transite plus de 95 % de son commerce extérieur et où il extrait 95 % de son pétrole.
La construction des sous-marins a été prévue dans un accord de 2008 entre Lula et l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui prévoyait également l’achat de 50 hélicoptères Caracal.
Le quatrième sous-marin, l’Angostura, sera lancé en 2025.
La France contourne le sous-marin nucléaire
Le Brésil envisage également de construire son premier sous-marin à propulsion nucléaire, l’Alvaro Alberto, un projet qui a connu d’importants retards, principalement en raison de contraintes budgétaires.
L’équipementier naval de défense français Naval Group soutient la conception et la construction du sous-marin, à l’exception de la chaudière nucléaire qui est conçue par les Brésiliens.
Brasilia tente cependant de convaincre Paris d’augmenter les transferts de technologies pour l’aider à intégrer le réacteur dans le sous-marin et à lui vendre des équipements liés à la propulsion nucléaire.
La France s’est montrée réticente à transférer une telle technologie en raison des défis de la prolifération nucléaire.
« Si le Brésil veut accéder à la connaissance de la technologie nucléaire, ce n’est pas pour faire la guerre. Nous voulons que cette connaissance garantisse à tous les pays qui veulent la paix que le Brésil sera à leurs côtés », a déclaré Lula.
Macron a déclaré au Brésil que « la France sera à vos côtés » lors du développement des sous-marins à propulsion nucléaire, sans annoncer d’aide spécifique.
« Je veux que nous ouvrions le chapitre des nouveaux sous-marins… que nous regardions la propulsion nucléaire en face tout en respectant parfaitement tous les engagements de non-prolifération », a-t-il déclaré.
Plus tard mercredi, Macron est arrivé dans la capitale économique Sao Paulo et a fustigé l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur, au point mort depuis longtemps.
L’accord, qui s’est récemment heurté à une résistance farouche de la part des agriculteurs européens, « tel qu’il est négocié aujourd’hui, est un très mauvais accord, pour vous et pour nous », a déclaré Macron lors d’un forum économique dans la ville du sud-est du pays.
« Construisons un nouvel accord… responsable du point de vue du développement, du climat et de la biodiversité », a-t-il déclaré à propos de l’accord, dont les négociations ont commencé il y a 25 ans.
Après qu’un accord ait été conclu en 2019, l’approbation finale de l’accord a ensuite été bloquée en raison de l’opposition de plusieurs pays, dont la France, alors même que des pays comme l’Espagne, l’Allemagne et le Brésil ont défendu son adoption.