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Le président argentin qualifie son homologue colombien de « terroriste », « meurtrier » et « communiste », provoquant une querelle diplomatique.
La Colombie a ordonné l’expulsion des diplomates argentins vers la nation andine, le ministère colombien des Affaires étrangères citant des commentaires « dénigrants » du président argentin Javier Milei à l’égard du président colombien Gustavo Petro.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a déclaré que « les propos du président argentin ont détérioré la confiance de notre nation, en plus d’offenser la dignité du président Petro, démocratiquement élu ».
Milei a qualifié Petro de « terroriste », « meurtrier » et « communiste » dans une récente interview accordée à la chaîne CNN, qui n’a pas encore été diffusée dans son intégralité.
Le libertaire Milei s’en est également pris à d’autres dirigeants régionaux dans des extraits de l’interview, notamment au Mexicain Andres Manuel Lopez Obrador.
Le ministère colombien des Affaires étrangères n’a pas précisé combien de diplomates seraient expulsés de l’ambassade de Bogota, mais a déclaré que l’expulsion serait communiquée à l’Argentine par « les voies diplomatiques ».
En janvier, la Colombie a rappelé son ambassadeur en Argentine après des commentaires similaires de Milei, qualifiant Gustavo de « communiste meurtrier qui coule la Colombie ».
Petro, le premier président colombien de gauche, est un ancien membre du mouvement rebelle M-19, longtemps démobilisé. Milei faisait référence au passé du groupe armé de Petro dans l’interview de CNN.
Les relations entre la Colombie et l’Argentine ont été historiquement stables, mais se sont détériorées depuis que Milei a été élu au pouvoir en novembre dernier lors d’un vote surprise après avoir promis d’agir sur des promesses radicales comme l’abolition de la banque centrale et la réduction drastique des dépenses publiques.
Le style politique abrasif de cet homme de 53 ans lui vaut des comparaisons avec l’ancien président américain Donald Trump. En tant que candidat, il a révélé des positions conservatrices sur les questions sociales, s’opposant à l’avortement et à l’éducation sexuelle, et s’est élevé contre le politiquement correct.
Milei a également assimilé les socialistes à des « excréments humains » lors d’un discours dans les médias locaux.
Petro avait alors comparé ces propos à ceux du leader nazi Adolf Hitler et avait qualifié la victoire électorale de Milei de « triste moment pour l’Amérique latine ».
Milei est arrivé au pouvoir au milieu d’une crise économique en Argentine, avec une inflation de plus de 200 pour cent par an et une pauvreté qui touche plus de 40 pour cent de la population.