Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
La France devrait continuer à refuser d’inclure des objectifs en matière d’énergies renouvelables dans son plan énergie-climat, qui sera soumis à la Commission européenne en juin, a déclaré cette semaine l’ancienne ministre de l’énergie, Agnès Pannier-Runacher.
Lisez l’article original en français ici.
Ces allers-retours autour de l’inclusion d’objectifs renouvelables dans le plan énergie-climat durent depuis novembre dernier, lorsque la France a soumis à la Commission son Plan national énergie-climat (PNEC). Celui-ci définissait ses objectifs climatiques et énergétiques pour les années à venir, mais n’incluait aucun objectif en matière d’énergies renouvelables.
Les objectifs, comme l’exige la dernière version de la directive sur les énergies renouvelables (RED III), cibleront les pays de l’UE atteignant collectivement 42,5 % de la consommation finale brute d’énergie de l’UE provenant d’énergies renouvelables d’ici 2030. Son adoption en mars 2023 a été soutenue par la France.
L’objectif est un objectif global pour l’Europe, c’est pourquoi certains États ont des objectifs plus ou moins élevés en fonction de leurs capacités. L’objectif de la France est d’atteindre au minimum 44 % d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Cependant, un tel objectif serait inutile selon Pannier-Runacher, qui, en tant que ministre française de la Transition énergétique, négocie la révision de la RED et du NECP.
« On finit par s’accrocher à des choses qui sont parfois des totems, et on perd de vue l’objectif », a déclaré Pannier-Runacher en référence à la réduction des « émissions de gaz à effet de serre » lors d’un événement organisé mardi par le groupe de réflexion Équilibre des énergies.
La Commission européenne, quant à elle, reste attachée à ces objectifs.
À la mi-février, la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, a une nouvelle fois exhorté la France à mettre à jour ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, après avoir indiqué la nécessité de le faire à la mi-décembre.
Simson a déclaré : « La France doit considérablement relever son ambition en matière d’énergies renouvelables à au moins 44 % ».
En réponse, les autorités françaises ont persisté dans leur refus.
Un débat de longue date
En 2023 encore, la France n’était toujours pas en bonne voie pour atteindre l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables d’ici 2020, fixé dans la deuxième version de la directive sur les énergies renouvelables (RED II).
L’actuel ministre français de l’Économie et de l’Énergie, Bruno Le Maire, a récemment dénoncé « l’Europe dont nous ne voulons plus, qui fixe des objectifs trop restrictifs et qui ne sont pas des objectifs climatiques satisfaisants », à la veille de la réunion des ministres de l’énergie de l’UE début mars.
De plus, Le Maire a catégoriquement écarté la possibilité de sanctions contre la France pour n’avoir pas atteint ses objectifs.
« La France ne paiera aucune pénalité », a déclaré Le Maire.
Pannier-Runacher est convaincue que la solution consiste à respecter la « neutralité technologique », un principe inscrit dans les traités européens.
La neutralité technologique – un principe intouchable
« La neutralité technologique est une chose sur laquelle nous devons être intouchables », a-t-elle déclaré mardi.
Ce principe est inscrit dans l’article 194 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, qui stipule que les mesures visant à préserver et à améliorer l’environnement n’affectent pas le droit d’un État membre de choisir son mix énergétique.
Pannier-Runacher admet que la France n’a pas inclus d’objectif en matière d’énergies renouvelables dans le PNEC « par provocation, mais aussi pour stimuler le débat ». Elle considère la question comme « idiote ».
Selon elle, reprise par Le Maire et dix autres États membres, la prochaine révision de la directive sur les énergies renouvelables ne devrait plus faire référence à un objectif « renouvelable » mais à un objectif « bas carbone ».
La France anticipe déjà cette évolution puisque son PNEC prévoit directement un tel objectif, contrairement à l’avis de la Commission.
Début mars, Le Maire s’est déclaré prêt à « trouver une solution avec la Commission européenne ». Sur ce point, « les discussions se poursuivent », ont déclaré ses collaborateurs à Euractiv.
« Le plan final est attendu d’ici fin juin. Nous ne ferons pas de commentaires complets sur les contacts que nous pourrions avoir avec les autorités françaises à ce sujet », a déclaré la Commission en réponse à Euractiv.
[Edited by Alice Taylor]