Customize this title in french Où se situe la campagne F1 2024 ? : PlanèteF1

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Le début de saison 2024 de Lewis Hamilton n’est pas ce que l’on pourrait attendre d’un septuple champion du monde de F1, mais est-ce son pire début de championnat ?

Se débarrassant de la déception causée par sa panne moteur à Melbourne, l’Australie a couronné un trio de courses difficiles pour lancer le championnat 2024 alors qu’il occupe la 10e place du championnat des pilotes. Pour sa 18e saison en F1, 2024 est-il le pire début de saison que Hamilton ait jamais connu ?

3. 2023 – P5, P5 et P2 (38 points) – Quatrième du championnat

Avec Hamilton décrochant un podium pour la deuxième place lors du Grand Prix d’Australie de l’année dernière, cela a permis de garantir que la saison 2023 ne pouvait pas être considérée comme un mauvais début de saison. Même si ce fut l’une des années les moins réussies de Hamilton, le fait que deux cinquièmes places et une deuxième place soient l’un de ses pires débuts de saison témoigne de ses normes élevées et de ses capacités.

Hamilton avait marqué 38 points pour se classer quatrième du championnat après trois courses en 2023 mais, avec Mercedes ouverte sur le fait d’avoir suivi la mauvaise direction de développement avec les W13 et W14, Hamilton n’était toujours pas amoureux de sa voiture malgré sa deuxième place à Melbourne.

« Mais je me sens toujours mal à l’aise dans la voiture », a-t-il déclaré après la course.

« La voiture… je ne me sens toujours pas connecté à elle. Je conduis donc du mieux que je peux avec cette déconnexion. Et je travaille aussi dur que possible pour essayer de créer cette connexion. Mais je pense que c’est un long projet.

« Continuons à pousser. Nous pouvons combler cet écart. Cela va être difficile, mais pas impossible.

Suite à ce résultat, la saison s’est poursuivie plus ou moins dans la même veine, même si Mercedes a commencé à introduire des améliorations visant à faire évoluer son concept de design dans une direction plus favorable. Hamilton a terminé entre la quatrième et la septième place pendant la majeure partie de la saison, avec des points forts occasionnels comme des podiums au Canada, en Grande-Bretagne et à Singapour, ainsi que des sorties très compétitives pour la deuxième place en Espagne et au Mexique.

Mais la victoire lui a échappé, marquant sa deuxième saison sans victoire en F1, même s’il s’en est approché à Austin en faisant pression sur Max Verstappen – pour ensuite être disqualifié pour une infraction à la planche.

2. 2010 – P3, P6 et P6 (31 points) – Sixième du championnat

Ayant été le plus grand nombre de points marqués dans la seconde moitié du championnat 2009, depuis la Hongrie, les espoirs de Hamilton de démarrer 2010 avec une bonne performance semblaient initialement bons puisqu’il a terminé à la troisième place du Grand Prix de Bahreïn.

Avec Ferrari et Red Bull devant McLaren dans le rythme lors de l’ouverture de la saison, Hamilton se battait pour une place sur le podium en Australie mais a terminé sixième après que Mark Webber l’ait éliminé au freinage.

Après avoir débuté en pneus durs en Malaisie, Hamilton a pu se placer en tête du peloton dans la première moitié de la course, mais il finira à la sixième place au drapeau à damier en se retrouvant coincé derrière Adrian Sutil. .

La McLaren 2010, bien que n’étant pas un véritable leader, a finalement souligné son potentiel puisque Hamilton a remporté trois victoires – en Turquie, au Canada et en Belgique – ainsi que cinq deuxièmes places.

Même si les trois premières courses n’ont pas vraiment fonctionné pour Hamilton, ce qui en a fait l’un de ses débuts de campagne de championnat les plus faibles, elles ont été plus circonstancielles que basées sur la performance et le reste de la saison l’a souligné.

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1. 2009 – DQ, P7 et P6 (4 points) – Septième ex-æquo du championnat

Il n’y avait rien de circonstanciel dans le début du championnat 2009, McLaren n’étant tout simplement pas à la hauteur pour donner le coup d’envoi à la nouvelle réglementation.

Les voitures étant très différentes à mesure que les règles aérodynamiques ont été révisées, ainsi que la réintroduction des pneus slicks dans le sport, il est à noter que les deux équipes qui s’étaient battues jusqu’à la fin du championnat 2008 – McLaren et Ferrari – se sont chacune séparées. en tête du peloton alors que Red Bull et Brawn GP (maintenant Mercedes) ont connu leurs premiers instants au soleil.

La saison de Hamilton a débuté dans des circonstances acrimonieuses puisqu’il a été disqualifié de la première course, les commissaires sportifs estimant que lui et McLaren avaient tenté de les induire en erreur sur les circonstances d’un dépassement effectué par Jarno Trulli dans les conditions de la voiture de sécurité.

Hamilton a récupéré la septième place en Malaisie, après avoir pris le départ de la 13e place sur la grille, la course ayant été abandonnée prématurément en raison des conditions de mousson à Sepang, avant de passer de la neuvième à la sixième place en Chine.

La course de Shanghai a été une affaire décousue pour Hamilton, avec des tête-à-queue et des erreurs plus mineures qui ont permis à son coéquipier Heikki Kovalainen de terminer devant alors qu’il était parti derrière.

Après trois courses disputées lors de la première défense du titre de Hamilton, il languissait à la septième place avec seulement quatre points marqués (les points n’avaient été marqués que par les huit premiers en 2009). Selon le système de points actuel, Hamilton aurait marqué 14 points.

À la mi-saison, McLaren et Ferrari ont commencé à maîtriser la nouvelle réglementation et le pilote britannique a gagné en Hongrie pour lancer une deuxième moitié de saison très solide au cours de laquelle lui et Kimi Raikkonen de Ferrari ont apprécié d’être les deux meilleurs buteurs. Cependant, il était trop tard pour sauver un assaut de championnat et Hamilton a terminé l’année cinquième au classement général.

Où se situe la saison de F1 2023 pour Lewis Hamilton ?

2024 – P7, P9 et abandon (8 points) – 10ème du championnat

Malheureusement pour Hamilton, les profondeurs de 2009 ont été éclipsées par le début de la saison 2024. Même si la Mercedes W15 est, par rapport à la McLaren 2009, une bête plus compétitive, le peloton beaucoup plus serré d’aujourd’hui signifie qu’il y a beaucoup de concurrence pour les places aux points.

Alors que Mercedes introduit un nouveau concept de design pour la W15, Hamilton et George Russell ont tous deux indiqué une plus grande satisfaction à l’égard de la nouvelle voiture, mais cela ne s’est pas encore traduit par des classements plus élevés que ses deux prédécesseurs immédiats.

Pire encore pour Hamilton, Russell semble être beaucoup plus à l’aise avec les faiblesses de la W15 et a dû surveiller son coéquipier qui était le plus souvent en avance sur la piste.

Malgré la chute de Russell en Australie, Hamilton compte moins de la moitié des points de son jeune coéquipier et, à l’heure actuelle, son meilleur classement est septième lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn.

Le total de 2009, ajusté en fonction des points, est de 14 et, avec Hamilton actuellement avec huit points, cela signifie que 2024 a été jusqu’à présent le pire trio d’ouverture de la carrière de Hamilton. Il aurait dû terminer septième ou plus en Australie pour éclipser son record de 2009, une tâche difficile même sans sa panne moteur.

Quelles sont les chances que la F1 2024 soit statistiquement la pire pour Lewis Hamilton ?

Hamilton est bien connu pour se lancer dans une saison, devenant généralement un adversaire plus rapide et plus dangereux à mesure que le championnat avance. Là où les autres se fatiguent, Hamilton continue. C’est pour cette raison que tout n’est pas encore sombre pour le septuple champion du monde.

Bien que les résultats n’aient pas été solides jusqu’à présent, le potentiel du W15 semble bien plus grand que celui de ses prédécesseurs, et Russell a montré que, même sans que ce potentiel soit entièrement libéré, il peut être une machine plus puissante que ce que Hamilton a montré jusqu’à présent.

Le Japon est l’un des circuits préférés de Hamilton sur le calendrier et, après avoir mesuré Russell à Suzuka il y a six mois, il y a de nombreuses raisons d’être confiant dans la capacité de Hamilton à rebondir.

Les podiums ne sont certainement pas hors de question, même si, avec Red Bull et Ferrari apparemment en avance, ils ne sont peut-être pas aussi nombreux que Mercedes le souhaiterait. Des victoires ? Dans l’état actuel des choses, cela semble peu probable, à moins que le potentiel de performances du W15 ne soit supérieur aux attentes.

2022 a fini par être la campagne la moins réussie de Hamilton en Formule 1, malgré un début d’année raisonnable, puisqu’il a terminé sixième au classement général. Avec des performances de plus en plus serrées, 2024 pourrait bien s’avérer être le nadir de Hamilton chez Mercedes si les choses ne s’inversent pas rapidement.

Le problème pour Mercedes est que la motivation d’Hamilton n’est peut-être plus tout à fait ce qu’elle était, étant donné qu’il sera absent à la fin de la saison…

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