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Un groupe de partis de gauche à l’Assemblée nationale française a proposé un hommage public au premier député noir du pays, Jean-Baptiste Belley.
La Gauche démocratique et républicaine (GDR), collectif composé de représentants du Parti communiste français et de partis de gauche basés en Outre-mer, a écrit à la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, après un incident raciste survenu lors d’une législature séance la semaine dernière.
La lettre, qui a été rendue publique lundi, a été rédigée par le député communiste André Chassaigne au nom du groupe.
Grégoire de Fournas, membre du Rassemblement national d’extrême droite, a été entendu crier « retour en Afrique » lors d’une question du législateur noir, Carlos Martens Bilongo, jeudi.
Bilongo, membre du parti de gauche France Unbowed, avait interrogé le gouvernement sur la question des 234 migrants bloqués en mer.
De Fournas a affirmé que la remarque visait les migrants tentant de rejoindre l’Europe par bateau, mais a ensuite présenté ses excuses à M. Bilongo pour tout « malentendu » causé par ses propos.
Dans une déclaration publiée sur Twitter, M. Bilongo a écrit : « A tous ceux qui lisent ceci, je vous appelle à vous opposer au poison qu’est le racisme ».
Depuis jeudi, le député d’extrême droite est banni de l’Assemblée nationale pendant 15 jours, et il perdra la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
Dans la lettre de lundi, M. Chassaigne a appelé l’Assemblée nationale à aller plus loin dans sa lutte contre le racisme.
« Le caractère raciste des propos tenus [on Thursday] nous a profondément choqués et nous a poussés à engager une vraie réflexion qui va au-delà des réponses initiales et nécessaires [to the incident]» a écrit M. Chassaigne.
Jean-Baptiste Belley a été élu pendant la Révolution française comme député de Saint-Domingue, une colonie française dans l’actuelle Haïti.
Né à Gorée vers 1746, une île au large du Sénégal, il fut vendu comme esclave dans son enfance.
Après avoir recouvré sa liberté en 1764, il participe à la révolte des esclaves haïtiens pour exiger l’émancipation des esclaves avant d’être élu en 1793 au parlement français de la révolution, faisant de lui le premier législateur noir.
Porte-parole actif des droits des Noirs, M. Belley a pris la parole lors d’un débat en 1794, lorsque le parlement a décidé à l’unanimité d’abolir l’esclavage.
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