Customize this title in frenchChypre préoccupée par l’augmentation des arrivées de réfugiés syriens en provenance du Liban

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Les arrivées de demandeurs d’asile syriens ont augmenté, avec plus de 350 arrivées enregistrées en deux jours.

Chypre a exprimé ses inquiétudes face à l’augmentation de la migration irrégulière de réfugiés syriens en provenance du Liban.

Le président chypriote Nikos Christodoulides a déclaré mardi qu’il était « profondément préoccupant » que l’arrivée irrégulière de demandeurs d’asile et de réfugiés syriens ait augmenté de manière constante ces dernières semaines, avec plus de 350 arrivées de ce type enregistrées en deux jours.

« Je comprends parfaitement les défis auxquels le Liban est confronté, mais exporter des migrants vers Chypre ne devrait pas être la solution et ne peut être accepté », a-t-il déclaré après une rencontre avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

Chypre, l’État le plus oriental de l’UE, se trouve à seulement 160 km de la Syrie et du Liban, et les arrivées de demandeurs d’asile en provenance de ce premier pays en particulier ont augmenté ces derniers mois.

Le Liban, en proie à une crise économique, accueille quelque 800 000 réfugiés syriens enregistrés auprès des Nations Unies, mais les autorités estiment que leur nombre réel est bien plus élevé, oscillant entre 1,5 et deux millions.

Environ 90 pour cent des réfugiés syriens au Liban vivent en dessous du seuil d’extrême pauvreté, selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Proportionnellement à sa population, Chypre a enregistré le plus grand nombre de demandes d’asile ces dernières années par rapport aux autres États membres de l’UE.

En moyenne, 30 personnes par jour arrivent sur l’île depuis le début de l’année, selon les statistiques compilées par le HCR, l’organisme des Nations Unies pour les réfugiés.

Nicosie souhaite que l’Union européenne envisage de déclarer sûres certaines parties de la Syrie ravagée par la guerre, ce qui permettrait le rapatriement des demandeurs d’asile arrivant dans les pays voisins.

La Syrie est en guerre depuis 2011 après le déclenchement des manifestations contre le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Al-Assad a repris le contrôle des deux tiers du pays, avec l’aide de ses alliés – la Russie, l’Iran et le groupe armé libanais Hezbollah.

Le nord-ouest est toujours sous le contrôle des forces de l’opposition.

Le mois dernier, le commissaire européen Margaritis Schinas a déclaré que l’Union européenne pourrait conclure un accord avec le Liban pour endiguer l’exode des réfugiés et des demandeurs d’asile, alors que Chypre se plaignait d’être inondée par une augmentation des arrivées en provenance du Moyen-Orient.

L’UE a conclu des accords avec plusieurs pays pour les aider à faire face à l’augmentation du fardeau migratoire et, à terme, pour éviter un débordement sur les 27 États membres du bloc. Les groupes de défense des droits ont vivement critiqué ces accords.

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