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Les dirigeants de l’UE devraient souligner l’importance de faire des progrès dans les négociations sur le règlement de Chypre, selon un projet de conclusions, consulté par Euractiv, pour le sommet européen des 17 et 18 avril, au milieu de nouveaux appels du dirigeant chypriote turc Ersin Tatar en faveur d’un « accord à deux » solution étatique » pour l’île divisée.
Les dirigeants de l’UE devraient souligner que le bloc « attache une importance considérable à la reprise et aux progrès des négociations sur le règlement de Chypre, ce qui peut également renforcer la coopération UE-Turquie », selon le projet de texte, toujours en discussion.
Ils déclareront qu’ils « restent pleinement engagés en faveur d’un règlement global du problème chypriote, dans le cadre de l’ONU, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et conformément aux principes sur lesquels l’UE est fondée et à l’acquis ».
L’UE et les Nations Unies insistent sur une solution au problème chypriote basée sur une fédération bicommunautaire et bizonale. Bruxelles a rejeté le scénario d’une solution à deux États.
L’île méditerranéenne est divisée depuis 1974 après une invasion turque. Ankara a invoqué un coup d’État soutenu par Athènes visant à unir Chypre à la Grèce, mais depuis lors, elle occupe 37 % de l’île.
Seule Ankara reconnaît le statut d’État de la soi-disant République turque de Chypre du Nord, proclamée par les dirigeants chypriotes turcs en 1983. Depuis lors, plusieurs tentatives diplomatiques n’ont pas réussi à trouver une solution au problème.
Maria Angela Holguin Cuéllar a récemment été nommée envoyée personnelle du secrétaire général de l’ONU à Chypre, dans l’espoir de relancer les négociations.
Cependant, il n’y a actuellement aucun signe de progrès qui pourrait conduire à la reprise des pourparlers directs.
Dans une interview avec Le télégraphe du jour la semaine dernière, le dirigeant chypriote turc Ersin Tatar a déclaré que toute discussion sur la réunification de l’île en une fédération après tant d’années était une « perte de temps ». Il a décrit une solution à deux États comme la « seule voie à suivre ».
Il a averti qu’« une petite erreur » pourrait transformer Chypre en « un nouveau Gaza ».
Dans leur projet de conclusions, les dirigeants de l’UE devraient également souligner que le bloc est prêt à jouer « un rôle actif en soutenant toutes les étapes du processus mené par l’ONU, avec tous les moyens appropriés à sa disposition ».
Toutefois, une participation directe de l’UE aux négociations, comme le suggère Nicosie, n’est pas prévue.
Borrell poursuivra ses travaux sur l’avenir UE-Turquie
Après des mois d’escalade dans les relations entre la Grèce, Chypre et la Turquie début 2023, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a produit un rapport sur l’état des relations politiques, économiques et commerciales entre l’UE et la Turquie.
Bien que le premier rapport ait été finalisé en novembre 2023, il n’a pas été discuté en raison de l’agenda chargé des dirigeants de l’UE au cours des trois derniers sommets.
Comme Euractiv l’a rapporté le mois dernier, l’Allemagne a fait pression pour inclure la question des relations UE-Turquie dans la déclaration du sommet de mars.
Cependant, suite à la demande de Chypre d’organiser un véritable débat entre les dirigeants de l’UE avant d’ajouter un paragraphe sur les relations UE-Turquie, ainsi qu’au manque de temps dû à l’agenda axé sur l’Ukraine, la demande de Berlin a été reportée au prochain sommet d’avril.
La semaine prochaine, les dirigeants de l’UE devraient également demander que le travail de Borrell « fasse avancer la communication conjointe conformément aux conclusions du Conseil européen précédent et de manière progressive, proportionnée et réversible, sous réserve d’orientations supplémentaires du Conseil européen si nécessaire ».
Athènes et Nicosie ont insisté sur la formulation « de manière progressive, proportionnée et réversible » comme filet de sécurité au cas où Ankara déciderait d’une nouvelle escalade.
*Aurélie Pugnet a contribué à cet article
[Edited by Alexandra Brzozowski/ Zoran Radosavljevic]