Macron Joins Paris Auto Show to Support the French Automotive Sector

Macron Joins Paris Auto Show to Support the French Automotive Sector

L’article examine la différence d’attitude envers l’industrie automobile entre la France et la Grande-Bretagne, soulignant l’engagement du président français Emmanuel Macron envers cet secteur lors du Mondial de l’Automobile de Paris. Il met en avant l’importance économique de l’industrie automobile britannique, tout en critiquant le manque de soutien du gouvernement britannique, qui pousse vers les véhicules électriques sans stimuler les ventes. L’article appelle à une prise de conscience sur l’importance de cette industrie pour l’économie nationale.

La présence du président Emmanuel Macron au Mondial de l’Automobile de Paris cette semaine témoigne de l’importance que la classe politique française accorde à son secteur automobile.

En revanche, en Grande-Bretagne, des événements similaires peinent à capter l’attention, même ceux des ministres les moins expérimentés. Lors de l’événement, j’ai eu l’opportunité d’être près de l’entourage de Macron, alors qu’il se préparait à écouter Luca de Meo, le PDG dynamique du Groupe Renault, présenter les dernières innovations de la marque.

Alors que les dirigeants français affichent leur passion pour l’automobile, de nombreux ministres britanniques semblent dédaigner ce secteur, certains allant même jusqu’à adopter des positions anti-voiture. Selon la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), l’industrie automobile britannique génère 93 milliards de livres en chiffre d’affaires et 22 milliards de livres de valeur ajoutée. Elle représente 12 % des exportations totales du pays et produit 47 milliards de livres en échanges commerciaux, avec des investissements annuels d’environ 4 milliards de livres dans la recherche et le développement.

En ce qui concerne l’emploi, des entreprises comme Nissan, Toyota, Mini, Bentley et Rolls-Royce emploient directement près de 198 000 personnes, pour un total de 813 000 dans le secteur automobile au Royaume-Uni.

Durant sa visite, Macron s’est montré particulièrement intéressé par la nouvelle voiture électrique Renault 4, que j’ai eu la chance de découvrir quelques jours avant l’événement. Ce modèle est une réinvention d’une voiture emblématique qui a marqué la classe moyenne française et les femmes émancipées pendant trois décennies, à partir de 1961, avec plus de huit millions d’unités vendues.

À présent, cette voiture familiale se transforme en une version électrique moderne, avec des caractéristiques inspirées de l’original, comme un toit en toile électriquement rétractable. Les modèles à toit rigide sont également équipés de barres de toit.

Tous les niveaux de finition comprennent des roues de 18 pouces de série, et un espace de coffre généreux de 420 litres, avec 35 litres de rangement supplémentaire sous le plancher.

On annonce que le prix de la nouvelle gamme R4 sera compris entre 28 000 et 35 000 £ lors de son lancement prévu au printemps 2025.

Présentée comme concurrente de la Tesla Model Y, Citroën E-C3, Kia EV3, et Jeep Avenger, elle sera disponible en trois finitions : evolution, techno et iconic.

Le modèle puissant « comfort range » de 110 kW (150 ch) dispose d’une batterie de 52 kWh, lui permettant d’accélérer de 0 à 62 mph en moins de 8,5 secondes, avec une autonomie allant jusqu’à 248 miles.

Quant au modèle « urban range » de 90 kW (120 ch) avec une batterie de 40 kWh, il offre une autonomie supérieure à 186 miles. Dans les deux cas, la vitesse maximale est électroniquement limitée à 93 mph (150 km/h).

Après sa visite au stand principal de Renault, Macron et son équipe se sont dirigés vers le stand Alpine, la branche sportive du groupe. Étrangement, alors qu’ils posaient pour les photographes, la musique emblématique des années 1980, « Smooth Operator » de Sade, a retenti sur les hauts-parleurs. Ce ton léger est peut-être ce dont nous avons besoin au sein de notre gouvernement pour mieux soutenir notre industrie automobile, cruciale pour les milliers de travailleurs, les milliards qu’elle contribue à l’économie, et les clients britanniques ainsi que les consommateurs internationaux qui choisissent nos véhicules.

C’est dans notre intérêt national. La France l’a compris, tout comme l’Allemagne. Il est temps que Westminster et Whitehall se réveillent.

Le gouvernement britannique et le secteur automobile

Vous envisagez d’acheter une nouvelle voiture, mais le marché vous semble déroutant ? Vous n’êtes pas seul. La situation actuelle est complexe, et les hommes politiques ne semblent pas favoriser la clarté. Le gouvernement a exprimé son souhait de promouvoir les voitures électriques, imposant aux fabricants de les produire sous peine de pénalités.

Bien que les chauffeurs de voitures de société bénéficient d’avantages fiscaux pour passer aux véhicules électriques, les particuliers sont moins incités, entraînant une chute des ventes. En début de semaine, des dirigeants de