« Venom: La dernière danse » conclut la trilogie Marvel avec un mélange de comédie et d’action, mettant en avant l’extraterrestre Venom et son hôte Eddie Brock, interprété par Tom Hardy. La réalisatrice Kelly Marcel livre un film audacieux, oscillant entre légèreté et combats de monstres, tout en conservant un humour savoureux. Malgré une intrigue cliché et des stéréotypes, le film reste divertissant et propose des moments mémorables, symbolisant la relation maladroite du duo face à des menaces cosmiques.
Venom: La Dernière Danse est le chapitre final de la trilogie Marvel mettant en scène un extraterrestre au visage impressionnant qui fusionne avec Eddie Brock, un journaliste interprété par Tom Hardy. Cette fois-ci, Kelly Marcel, qui a coécrit les précédents films, fait ses débuts en tant que réalisatrice. Son approche semble empreinte d’audace, comme si elle avait décidé de tourner le dos à toute forme de retenue pour nous offrir un spectacle audacieux et décomplexé.
Dans Venom: La Dernière Danse, la dynamique entre Eddie et l’entité Venom a atteint une certaine maturité après les événements du deuxième film. Maintenant, ils s’engagent dans une aventure qui ressemble à une comédie buddy movie, avec Eddie, l’interprété par Hardy, adoptant un ton désabusé tandis que Venom, sa voix résonnant comme celle de Dark Vador, ne cesse de lâcher des répliques mémorables. Le duo semble plus accordé que jamais, chacune de leurs interactions ajoutant à l’humour et au charme du film.
Lorsqu’Eddie annonce qu’ils vont se rendre à New York, Venom réagit avec enthousiasme : « Allons-y. Road trip ! » Leur voyage les amène à croiser un groupe de hippies, dirigé par Martin, joué par Rhys Ifans, qui emmène sa famille visiter un site mystérieux. Ce moment cocasse est rempli de références nostalgiques, culminant dans une version singulière de « Space Oddity ». Ces scènes, aussi loufoques soient-elles, montrent à quel point le film adopte un ton léger et divertissant.
Certains pourraient trouver une intrigue plus conventionnelle sous ce vernis humoristique, avec un antagoniste cosmique cherchant à s’emparer du Codex, un artefact mystique. Knull, le vilain du film, est représenté de manière minimaliste, ce qui peut décevoir ceux qui attendaient une interprétation plus nuancée. Malgré tout, le film soigne son rythme et sa structure, rassemblant des séquences d’action et des moments comiques dans un ensemble cohérent.
Lorsqu’Eddie et Venom se retrouvent au cœur d’affrontements spectaculaires, notamment dans la célèbre Zone 51, le film ne manque pas de moments palpitants. Le Dr Payne, une scientifique interprétée par Juno Temple, s’illustre en essayant de percer les mystères des extraterrestres, tandis que des personnages comme Patrick Mulligan, joué par Stephen Graham, ajoutent de nouveaux rebondissements à l’intrigue.
Les films Venom se distinguent par leur approche légère, souvent teintée d’ironie. Tom Hardy, en ajoutant une touche de comédie à son personnage, réussit à capter l’attention des spectateurs tout en conservant un équilibre avec l’aspect sérieux du récit. Ceci contribue à faire de cette série une expérience divertissante, même si certains spectateurs peuvent regretter le manque de profondeur dans le traitement de ses thèmes.
Pour un film d’une durée de 90 minutes, Venom: La Dernière Danse s’assure de ne pas ennuyer son audience. Cependant, bien que le film comprenne des éléments nostalgiques et émotionnels, l’impact ne semble pas aussi fort que prévu. Malgré tout, ce chapitre final laisse une trace, même s’il ne marque pas forcément la fin d’une grande histoire d’amitié. Le succès de la série témoigne d’un intérêt indéniable pour cet univers, bien que sa qualité puisse rester subjective.