Des milliers de soldats nord-coréens ont été déployés en Russie pour aider dans la guerre contre l’Ukraine, mais certains auraient déjà fui leurs positions. Les États-Unis confirment la présence militaire nord-coréenne, avec environ 3 000 soldats formés pour des missions sur le front. Alors que la Corée du Nord affirme que ces affirmations sont des rumeurs, des vidéos montrent des militaires nord-coréens en entraînement. L’Ukraine encourage ces soldats à se rendre plutôt que de combattre.
Des soldats nord-coréens envoyés en Russie pour soutenir l’effort militaire de Vladimir Poutine auraient abandonné leurs postes avant même d’atteindre les lignes de front.
Des milliers de militaires de Pyongyang auraient été déployés en Russie, avec un objectif d’envoyer jusqu’à 10 000 soldats d’ici la fin de l’année, dans le but d’assister Moscou dans son conflit en Ukraine.
Cette situation, qui n’était qu’une hypothèse il y a peu, a été confirmée par des responsables américains, qui ont parlé de la présence de troupes nord-coréennes en Russie.
Selon les renseignements, au moins 3 000 soldats sont déjà sur le terrain russe pour recevoir une formation militaire avant d’être envoyés au combat. Cependant, des rapports indiquent que plus d’une douzaine de ces soldats ont déjà quitté leurs positions pour « sauver leur peau ».
Les autorités russes ont arrêté environ 18 soldats nord-coréens, découverts à près de 40 kilomètres de leurs bases, tentant de fuir après avoir été abandonnés pendant plusieurs jours dans une forêt de Koursk sans nourriture ni provisions.
Une source au ministère ukrainien de la Défense a rapporté que les soldats nord-coréens entraînaient leurs homologues russes à l’utilisation de ballons pour des opérations militaires, tandis que les troupes russes formaient les Nord-Coréens aux tactiques modernes d’infanterie.
Les dirigeants Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont établi une alliance stratégique, souvent décrite comme l' »Axe du mal », afin de contrer l’influence occidentale.
Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, a récemment confirmé qu’il y avait des « preuves » de troupes nord-coréennes en Russie, soulignant que la situation était préoccupante.
Les militaires nord-coréens auraient pour mission d’aider la Russie à combattre les forces ukrainiennes, dans l’espoir pour Poutine de regagner les territoires perdus.
Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, a noté que cette situation constituerait une escalade significative du conflit.
Des vidéos provenant de l’Extrême-Orient russe montrent des soldats nord-coréens recevant des équipements militaires et suivant un entraînement intensif.
Bien que Pyongyang ait nié de manière répétée l’envoi de troupes, les services de renseignement sud-coréens rapportent que ces soldats reçoivent de fausses identités militaires avant d’être déployés en Sibérie.
APPEL À LA DÉFENSIVE
Les autorités ukrainiennes ont lancé un appel aux soldats nord-coréens pour qu’ils se rendent au lieu de mourir pour leur dictateur. Un message en coréen et en russe leur demande de « ne pas mourir inutilement sur un sol étranger » et leur offre refuge et nourriture en Ukraine.
Une vidéo des forces ukrainiennes montre un camp de prisonniers de guerre préparé pour accueillir les soldats nord-coréens qui choisissent de se rendre, promettant un traitement humain et des conditions décentes.
LES SIGNES DE DÉSESPOIR
Des indications suggèrent également que la Corée du Nord évacue les familles des soldats envoyés en Russie pour les isoler. Les dirigeants mondiaux affirment qu’une telle action pourrait témoigner du désespoir d’un Poutine de plus en plus paranoïaque.
Le président finlandais, Alexander Stubb, a déclaré : « La Russie montre des signes de grande détresse, s’appuyant sur des armements iraniens et des soldats nord-coréens. »
Des révélations indiquent que la Corée du Nord a fourni à la Russie des milliers de conteneurs d’armement pour soutenir son invasion, incluant des envois de missiles.
Des rapports ont aussi suggéré que Kim Jong-un pourrait envoyer jusqu’à 15 000 tunneliers en Ukraine pour établir des infrastructures souterraines, ce qui renforcerait le soutien russe envers la Corée du Nord au sein de l’ONU en opposant son veto aux sanctions.