Boeing faces significant financial difficulties and technical issues, prompting new CEO Kelly Ortberg to propose a turnaround plan. Insiders suggest that the company may sell its struggling NASA-related activities, including the troubled Starliner spacecraft. The firm is under pressure from prolonged strikes and production halts of key aircraft. Ortberg aims to streamline operations, valuing quality over quantity, while Boeing’s debt reaches $60 billion amidst ongoing production challenges and chronic delivery delays.
Boeing, concurrent d’Airbus, fait face à des défis financiers et à des problèmes techniques majeurs. Le nouveau PDG, Kelly Ortberg, aspire à redresser la situation à travers un plan stratégique. Des sources internes dévoilent ses intentions possibles.
Des rapports indiquent que Boeing pourrait envisager de se départir de ses opérations traditionnelles liées à la NASA, y compris le dispositif spatial Starliner, qui rencontre des difficultés, ainsi que les services de soutien à la Station spatiale internationale (ISS). Ces réflexions s’inscrivent dans une stratégie globale du nouveau PDG visant à rationaliser l’entreprise et à limiter les pertes. Toutefois, ces plans en sont encore à un stade préliminaire et pourraient ne pas se concrétiser, selon des sources proches du dossier citées par Dow Jones. Le Wall Street Journal a aussi évoqué des projets similaires.
La société traverse une crise financière de plus en plus inquiétante. Son principal syndicat a rejeté deux propositions de contrat, entraînant la prolongation d’une grève qui a suspendu la production des modèles 737 MAX, 767 et 777. En parallèle, les ambitions de Boeing dans les secteurs spatial et de la défense sont entravées par des retards et des coûts excessifs. Historiquement, Boeing a collaboré étroitement avec la NASA sur des projets d’envergure, notamment les missions Apollo et la création de la station spatiale, mais récemment, SpaceX a pris la tête de la collaboration avec l’agence.
Il est prévu que Boeing maintienne son rôle de leader du système de lancement spatial. Le SLS, une imposante fusée pour laquelle la NASA finance Boeing, est destinée à des futures missions d’exploration lunaire. Bien que la fusée ait accompli son vol inaugural avec succès pour la NASA il y a environ deux ans, Boeing a dû gérer des problèmes de production et des défis de contrôle qualité.
Depuis plus d’un an, Boeing et son partenaire Lockheed Martin recherchent un acheteur pour leur coentreprise, United Launch Alliance, spécialisée dans les lancements de sécurité nationale. Cette entité opère indépendamment et se concentre sur des lancements stratégiques, s’apprêtant notamment à réaliser des vols avec la nouvelle fusée Vulcan Centaur, qui remplacera les anciens lanceurs.
Se concentrer sur l’essentiel
Ortberg, qui a pris la tête de Boeing en août, a exprimé son souhait de vendre certains actifs et de se désengager de programmes difficiles. À l’exception des divisions commerciales et militaires essentielles, il a déclaré que presque tous les autres aspects de l’entreprise sont susceptibles d’être évalués. « Nous serons dans une meilleure position si nous faisons moins, mais de manière plus efficace, plutôt que d’en faire trop sans bien les exécuter », a-t-il partagé lors d’une récente conférence téléphonique avec des analystes.
En septembre, Ortberg a également écarté le responsable de la division défense et espace. Ce secteur, bien que petite partie de l’ensemble, a été confronté à des pertes de 3,1 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2024, pour un chiffre d’affaires de 18,5 milliards de dollars.
Boeing accumule des pertes considérables et supporte une dette de 60 milliards de dollars. La direction fait également face à des pressions en raison de divers problèmes techniques. Plus tôt dans l’année, une partie de la paroi de la cabine d’un Boeing 737 MAX-9 s’est détachée en plein vol, ajoutant aux inquiétudes autour des retards de livraison persistants.