L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a informé que le risque pour la population face à une nouvelle variante potentiellement plus grave du mpox est actuellement faible. Un patient à Londres, ayant contracté la souche Clade 1b lors de vacances en Afrique, a été hospitalisé. Les autorités cherchent à retracer ses contacts et le NHS envisage d’élargir la vaccination. Bien que la variante puisse se propager plus facilement, des cas similaires ont été détectés dans d’autres pays européens.
Selon l’agence britannique de sécurité sanitaire, le risque pour la population du Royaume-Uni face à cette nouvelle variante potentiellement plus virulente reste considéré comme faible.
Un patient, dont l’identité est restée anonymes, a été testé positif le 29 octobre à Londres, après avoir contracté la souche Clade 1b du virus durant un voyage dans un pays africain touché par l’épidémie.
Cette variante de mpox est distincte de celles observées au Royaume-Uni depuis 2022 et pourrait entraîner des symptômes plus sévères.
Le patient a été transféré au Royal Free Hospital de Londres, une installation spécialisée dans le traitement des maladies infectieuses hautement contagieuses, ayant déjà accueilli des patients atteints d’Ebola dans le passé.
Les autorités sanitaires travaillent activement à retracer les contacts proches du patient, qui est rentré au Royaume-Uni par un vol nocturne le 21 octobre.
Parallèlement, le NHS prévoit d’élargir la campagne de vaccination pour offrir une protection à un plus grand nombre de personnes si cela s’avère nécessaire.
Le professeur Susan Hopkins, conseillère médicale en chef à l’UKHSA, a mentionné que : « Grâce à notre surveillance, nous avons pu identifier ce virus. » Ce cas est le premier dans le pays lié à cette clade de mpox, bien que d’autres aient été confirmés à l’étranger.
Bien que le risque soit faible, les autorités agissent rapidement pour identifier les contacts et prévenir toute propagation possible. Le patient a développé des symptômes grippaux plus de 24 heures après son retour, suivis par l’apparition d’une éruption cutanée trois jours plus tard.
Lors de leur visite aux urgences de Londres le 27 octobre, des tests ont été effectués et le patient a été isolé en attendant les résultats.
Moins de dix personnes, principalement des membres de la famille du patient, ont été identifiées comme contacts proches au début de l’enquête, et l’agence continue d’explorer d’autres possibles contacts.
Le patient ne croit pas avoir été en contact avec des personnes malades durant ses vacances en Afrique, marquant la première identification de la souche Clade 1b au Royaume-Uni.
Des cas avaient déjà été signalés en Allemagne et en Suède plus tôt cette année. Le mpox, autrefois connu comme variole du singe, entraîne des symptômes grippaux et des lésions cutanées remplies de pus.
La propagation du nouveau clade 1b a été rapide en République Démocratique du Congo, avec des infections également signalées au Burundi, au Rwanda, en Ouganda, au Kenya et en Inde. Au total, la maladie a touché plus de 25 000 personnes et causé plus de 1 000 décès, poussant l’Organisation mondiale de la santé à déclarer une urgence sanitaire mondiale pour la deuxième fois en deux ans.
L’UKHSA et le NHS étudient le cas pour en apprendre davantage sur la sévérité, la transmission et les mesures de contrôle relatives à cette nouvelle souche, tout en affirmant que le risque global pour la population britannique demeure faible.
Le gouvernement s’associe avec l’UKHSA et le NHS pour assurer la sécurité publique, y compris la mise à disposition de vaccins et d’outils nécessaires pour gérer les cas de manière sécurisée.
Steve Russell, directeur national du NHS pour la vaccination et le dépistage, a exprimé la préparation du NHS à faire face à ce premier cas confirmé de cette variante de mpox, notant que de nombreux groupes prioritaires ont déjà été vaccinés.
Bien que le risque de contracter la maladie au Royaume-Uni soit jugé faible, le NHS se tient prêt à intensifier rapidement le déploiement du vaccin si nécessaire.
La transmission du mpox se fait principalement par contact étroit avec des personnes infectées, y compris lors de relations intimes. Les symptômes habituels incluent une éruption cutanée ou des lésions qui peuvent persister de deux à quatre semaines, ainsi que de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs lombaires, de la fatigue et un gonflement des ganglions lymphatiques.
Transmission facilitée
Le clade 1b, découvert en début d’année, pourrait provoquer des symptômes moins graves que le clade 2, responsable de l’urgence sanitaire déclarée en 2022. Cependant, cette nouvelle variante pourrait