John Phillips, un résident de Gower, au Pays de Galles, est en conflit avec le conseil local de Swansea concernant quatre cabanes de luxe qu’il a construites sans permis dans son jardin. Malgré des tarifs de location attractifs sur Airbnb, il a reçu un ordre de démolition après une bataille de planification de deux ans. Bien que son appel ait été rejeté, il a obtenu un délai de 12 mois pour se conformer. John, qui considère la décision injuste, envisage de la contester.
Un Conflit de Deux Ans autour de Cabanes de Luxe
Un père de famille, John Phillips, se trouve au cœur d’une lutte acharnée avec le conseil local de Swansea concernant quatre cabanes de luxe qu’il a construites dans son jardin à Gower, au Pays de Galles. En 2022, John a érigé ces chalets pour les louer sur Airbnb, avec des tarifs allant jusqu’à 185 £ par nuit. Cependant, il a récemment reçu un ordre de démolition après avoir perdu une bataille de planification qui a duré deux ans.
Le conseil de Swansea a refusé sa demande de régularisation en juillet dernier, menant à l’émission d’un avis d’exécution quatre mois après. Selon cet avis, John doit arrêter les locations et démolir les chalets, tout en nettoyant le terrain dans un délai de six mois. Malheureusement, il n’avait pas obtenu le permis nécessaire pour ces constructions qui offrent une vue imprenable sur le sentier côtier et l’estuaire de Loughor.
Un Appel et un Retard dans la Démolition
Après la décision initiale, John a fait appel, mais son recours a récemment été rejeté par un inspecteur de planification nommé par le gouvernement. Cependant, il a obtenu un délai supplémentaire de 12 mois pour se conformer à l’ordre de démolition, ce qui lui permettra d’annuler les réservations des chalets très prisés. L’inspecteur a reconnu qu’un délai supplémentaire était nécessaire pour gérer la situation.
John, qui gère les chalets avec sa femme Kerrie Garrett, a exprimé sa frustration face à cette décision, la qualifiant de « folle ». Il a insisté sur le fait que cette situation est injuste et qu’il se sent traité différemment en raison de son statut de non-résident. Il a déclaré : « Nous ne savons pas comment nous allons régler nos factures si nous devons démolir les chalets. C’est notre revenu principal. » Avec l’aide d’un consultant en planification, John envisage de contester cette décision et de se battre à chaque étape.
La situation soulève des questions sur la régulation des constructions et les droits des propriétaires dans des zones protégées comme Gower, où des règles strictes sont en place pour préserver l’environnement.