Augmentation des cas de la nouvelle souche mortelle de mpox au Royaume-Uni : avertissement des experts sur sa forte contagiosité

Augmentation des cas de la nouvelle souche mortelle de mpox au Royaume-Uni : avertissement des experts sur sa forte contagiosité

De nouveaux cas de la souche mpox Clade 1b ont été signalés au Royaume-Uni, portant le total à trois infections. Deux des patients sont membres d’une même famille. Bien que la situation soit surveillée, l’UKHSA considère le risque pour la population comme faible. Les autorités traquent les contacts rapprochés et envisagent d’étendre la vaccination. Cette variante, différente des souches précédentes, a des symptômes plus graves et se propage principalement par contact étroit.

DE NOUVEAUX cas d’une souche de mpox ont été signalés au Royaume-Uni, selon les autorités sanitaires.

Deux nouveaux cas d’une variante potentiellement dangereuse du virus mpox ont été confirmés chez des membres de la même famille que le premier cas, a annoncé l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA). Avec ces ajouts, le total des infections de la souche mpox Clade Ib atteint désormais trois.

Les deux patients sont actuellement pris en charge par l’équipe médicale spécialisée de Guy’s et St Thomas’ NHS Foundation Trust à Londres. Malgré cette situation, l’UKHSA a souligné que le risque pour la population britannique demeure « faible ».

Mesures de sécurité et surveillance

Le professeur Susan Hopkins, conseiller médical en chef de l’UKHSA, a précisé que « mpox se propage facilement au sein des foyers en cas de contact étroit, il n’est donc pas surprenant de voir surgir d’autres cas dans la même famille. » Elle a également réaffirmé que « le risque global pour la population britannique reste faible » et que les autorités collaborent avec leurs partenaires pour identifier tous les contacts des cas confirmés afin de minimiser le risque de propagation.

Le premier cas de cette nouvelle souche, plus contagieuse, a été identifié vers la fin du mois d’octobre. Le patient anonyme, qui a reçu un diagnostic positif le 29 octobre à Londres, aurait contracté la souche Clade 1b lors d’un voyage dans un pays africain touché par l’épidémie.

Cette variante de mpox diffère de celles présentes au Royaume-Uni depuis 2022 et est associée à des symptômes plus graves. Le patient infecté a été transféré au Royal Free Hospital à Londres, un établissement spécialisé dans les maladies infectieuses où des cas d’Ebola ont été traités par le passé.

Propagation et conséquences

Les responsables de la santé cherchent activement à retracer les contacts proches de ce patient, qui est rentré au Royaume-Uni via un vol nocturne le 21 octobre. Le NHS a également prévu d’étendre le déploiement du vaccin pour offrir une protection accrue contre le virus si cela s’avère nécessaire.

Après son retour, le patient a développé des symptômes semblables à ceux de la grippe, suivis d’une éruption cutanée qui s’est aggravée au fil des jours. Lorsqu’il s’est présenté aux urgences le 27 octobre, il a été testé et isolé en attendant les résultats.

Moins de dix personnes, principalement des membres de la famille, ont d’abord été identifiées comme contacts potentiels. L’UKHSA continue d’évaluer l’étendue des contacts à retracer.

Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale provoquant des symptômes grippaux accompagnés de lésions cutanées remplies de pus. La nouvelle souche Clade 1b a commencé à se répandre rapidement en République Démocratique du Congo (RDC) l’année précédente, avec des cas également signalés dans plusieurs autres pays d’Afrique et en Inde.

Depuis, cette variante a infecté plus de 25 000 personnes, entraînant plus de 1 000 décès, ce qui a conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans.

Le virus se propage principalement par contact rapproché, y compris lors de relations sexuelles. Les symptômes communs incluent éruptions cutanées ou lésions, fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue et ganglions lymphatiques enflés. Bien que la plupart des cas soient bénins, le mpox peut parfois être fatal.

Les experts, comme le professeur Jonathan Ball de l’École de Médecine Tropicale de Liverpool, estiment que ces nouveaux cas ne sont pas surprenants, compte tenu des chaînes de transmission actives d’infections de variole du singe Clade 1b dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Il est essentiel de rester vigilant et d’adopter les mesures de prévention nécessaires pour limiter la propagation de cette maladie virale. Actuellement, aucun traitement spécifiquement approuvé pour les infections à mpox n’existe, mais un vaccin en deux doses a été développé pour offrir une protection.

Le gouvernement britannique, par la voix du secrétaire à la santé et aux affaires sociales, Wes Streeting