Un drone iranien, soutenu par la Russie, s’écrase dans un immeuble résidentiel à Belgorod, provoquant une explosion qui endommage plusieurs appartements et véhicules, et blesse deux personnes. Les médias russes attribuent initialement l’attaque à un drone ukrainien, mais des enquêtes révèlent qu’il s’agit d’un drone russe dévié. Parallèlement, les pertes militaires russes atteignent des niveaux historiques, avec près de 1 770 soldats tués en une journée, soulignant l’escalade du conflit.
C’est un moment choquant où un drone iranien, soutenu par Poutine, s’écrase dans un immeuble résidentiel en Russie, tandis que Vladimir tente de rejeter la faute sur l’Ukraine.
Des vidéos impressionnantes montrent cette arme aérienne, qui ressemble à un vaisseau spatial, percuter le bâtiment à une vitesse fulgurante, provoquant une explosion dévastatrice qui embrase les appartements.
Au début de la séquence, le drone se déplace si rapidement qu’il semble presque imperceptible avant que, dans une version ralentie, son impact avec le bloc d’appartements situé dans la région de Belgorod ne devienne évident.
L’impact se traduit par une explosion éclatante, illuminant le ciel d’une lueur orange, tandis que des débris tombent dans un parc à proximité et que de la fumée s’échappe du bâtiment touché.
Cette attaque, survenue le 5 novembre, a causé des dommages à dix appartements et à sept véhicules, blessant également deux personnes.
Les autorités régionales ont signalé qu’un homme, évacué du cinquième étage par les pompiers, a été diagnostiqué avec des intoxications dues à des substances toxiques.
Les médias russes se sont empressés de déclarer que l’explosion était le résultat d’un drone Columba, fabriqué en Espagne, utilisé par les forces ukrainiennes. Cependant, leur propagande a rapidement été démasquée, révélant qu’il s’agissait en réalité d’un drone russe ayant dévié de son itinéraire.
Le drone Shahed, produit en Iran et largement utilisé par les forces du Kremlin, a été capturé en vidéo par le média Pepel.
Après avoir examiné les images de l’attaque, le média a confirmé que le bâtiment avait été frappé par un « Shahid russe ». Les enregistrements de surveillance montrent clairement un UAV dont le profil ressemble à celui du drone iranien Shahed-136, souvent utilisé contre l’Ukraine.
Pepel a précisé que seul ce type de drone possède un nez distinctif et des ailes triangulaires, clairement visibles dans les enregistrements. De plus, l’attaque a eu lieu du côté russe du bâtiment, et non du côté ukrainien.
Le média a également suggéré qu’il est probable que le système de ciblage du drone ait mal fonctionné ou que sa mission ait été mal définie.
Des pertes historiques pour les forces russes
Dans ce contexte de conflit, le Kremlin a enregistré un nombre tragique de 1 770 pertes russes en une seule journée, marquant sa journée la plus meurtrière depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Ce chiffre dépasse le précédent record de 1 740 pertes, survenu le 13 mai, illustrant l’escalade alarmante de la guerre.
Les militaires ukrainiens estiment que les pertes totales de la Russie depuis le début de l’invasion dépassent maintenant 710 000, incluant les soldats tués, blessés, disparus ou capturés.
Des analystes occidentaux soutiennent ces chiffres, mettant en lumière le coût tragique de la campagne militaire désastreuse de la Russie.
Le mois d’octobre a été particulièrement meurtrier pour les forces russes, avec une moyenne de 1 500 pertes par jour, selon l’amiral britannique Anthony Radakin.
Au début du mois, le ministre britannique de la Défense, John Healey, a rapporté que près de 42 000 soldats russes avaient été tués ou blessés en seulement 31 jours.
En juin dernier, Poutine a connu une perte de plus de 1 200 soldats en l’espace de 24 heures, après que les nations occidentales aient permis à l’Ukraine de frapper des cibles en Russie.
Malgré ces pertes colossales, les forces russes continuent d’avancer, ayant récupéré 1 146 kilomètres carrés de territoire ukrainien depuis août, comme l’indique une analyse de Bloomberg.
Des avancées significatives ont été observées dans des zones clés comme le sud de l’oblast de Donetsk, notamment à Toretsk, Chasiv Yar et Kupiansk.