Le père de Sara Sharif assume la responsabilité après la mort tragique de sa fille de 10 ans, victime de torture durant deux ans.

Le père de Sara Sharif assume la responsabilité après la mort tragique de sa fille de 10 ans, victime de torture durant deux ans.

Le père de Sara Sharif a pris la parole en assumant l’entière responsabilité de la mort tragique de sa fille de dix ans, victime de violences horribles. Urfan Sharif, sa femme et son frère sont accusés de meurtre. Au tribunal, il a reconnu avoir infligé des blessures, tout en niant d’autres abus. Les témoignages révèlent des abus inhumains, notamment des brûlures et des coups, illustrant la souffrance de Sara et les circonstances tragiques de sa mort.

Le père de Sara Sharif prend la parole

Le père de Sara Sharif a déclaré aujourd’hui : « J’assume l’entière responsabilité » à la suite des allégations de torture ayant conduit à la mort tragique de sa fille. Cette fillette de dix ans aurait été victime d’une campagne d’abus horrifique, étant soumise à des traitements cruels tels que la flagellation, la brûlure et les morsures pendant plus de deux ans. Les jurés ont été informés qu’elle avait été retrouvée avec au moins 71 blessures externes à son domicile à Woking, Surrey, le 10 août de l’année dernière.

Les témoignages troublants au tribunal

Urfan Sharif, âgé de 42 ans, sa femme Beinash Batool, 30 ans, et son frère Faisal Malik, 29 ans, sont tous accusés de meurtre ainsi que d’avoir causé ou permis la mort d’un enfant. En témoignant à l’Old Bailey, Sharif a affirmé : « J’accepte chaque chose ». Cependant, il a ensuite tenté de justifier ses actes en disant qu’il ne voulait pas « faire de mal » à Sara, malgré les allégations selon lesquelles il l’avait ligotée et frappée avec une batte de cricket.

Lors de cet interrogatoire, son avocate, Caroline Carberry KC, lui a demandé s’il avait l’intention de tuer sa fille, à quoi il a répondu : « Oui, elle est morte à cause de moi. » Sharif a reconnu avoir causé plusieurs blessures, mais a nié des brûlures ou des marques de morsure. Il a admis avoir infligé des fractures, y compris à son cou, en frappant Sara. Il a réitéré : « J’assume la responsabilité. J’assume l’entière responsabilité. »

Les jurés ont entendu des témoignages accablants sur les abus infligés à Sara, décrivant des événements troublants où elle aurait été brûlée avec un fer à repasser et aurait porté un hijab pour cacher ses blessures. Sa belle-mère, Batool, a été entendue dire qu’elle devait dissimuler les ecchymoses de la fillette, soulignant l’ampleur des abus. Ce procès révèle des détails horrifiants sur la vie de Sara et les circonstances entourant sa mort tragique.