Des agents fédéraux ont récemment perquisitionné la cellule de Sean ‘Diddy’ Combs, saisissant des notes destinées à sa défense dans un procès pour trafic sexuel et racket. L’avocat de Combs dénonce cette action comme une violation de ses droits constitutionnels. Parallèlement, une plainte a été déposée contre l’avocat Tony Buzbee, accusé d’extorsion par un plaignant lié au rappeur, mettant en lumière des allégations d’agressions sexuelles lors de soirées organisées par Combs.
Raid Fédéral sur la Cellule de Sean ‘Diddy’ Combs
Des agents fédéraux auraient récemment mené une opération dans la cellule de prison de Sean ‘Diddy’ Combs, saisissant des notes manuscrites qu’il avait préparées pour son équipe juridique.
Actuellement âgé de cinquante ans, le rappeur fait face à un procès pour des accusations graves de trafic sexuel et de racket. Il se trouve dans un établissement où ses demandes de libération sous caution ont été rejetées à plusieurs reprises.
Controverse sur la Saisie des Documents Juridiques
Marc Agnifilo, l’avocat de la défense, a déclaré que les notes saisies contenaient des informations cruciales concernant les témoins de la défense et les stratégies de son procès prévu pour le 5 mai. Selon lui, cette saisie constitue une violation des droits constitutionnels de Combs, incluant les Amendements Quatrième, Cinquième et Sixième.
Dans des documents judiciaires, Agnifilo a exprimé : « Cette recherche et cette saisie violent les droits [constitutionnels] de M. Combs. La confiscation ciblée de ses notes de travail, préparées pour son procès, représente une conduite gouvernementale inacceptable qui compromet son droit à un procès équitable. »
Il a également ajouté qu’il était impératif de traiter cette situation avec sérieux, soulignant que les procureurs sont en possession de documents privilégiés pour lesquels une audience probatoire complète est nécessaire dès que la cour le permettra.
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Cette saisie intervient alors que l’établissement où Combs est incarcéré a des règles plus assouplies comparées à d’autres prisons. Des anciens détenus ont rapporté qu’il pouvait même « parler aux femmes » à travers de petits trous dans le sol.
Gene Borrello, un ancien résident de l’unité, a déclaré que des grilles dans les cellules permettaient aux détenus de communiquer avec des femmes situées un étage plus bas.
Peu après le raid, une figure notable a lancé une action contre l’avocat représentant plus de 120 victimes présumées du rappeur, Tony Buzbee. Le plaignant, désigné comme ‘John Doe’, accuse Buzbee de tenter d’extorquer des sommes considérables, menaçant de déposer une plainte si ses exigences ne sont pas satisfaites.
Ce plaignant, qui prétend avoir une relation proche avec le magnat du hip-hop, a déposé une plainte au tribunal supérieur du comté de L.A. Il affirme que Buzbee et son cabinet menacent de divulguer de fausses accusations d’agression sexuelle, impliquant des incidents de viol sur des mineurs.
La plainte précise que Buzbee a accusé le plaignant d’avoir agressé des victimes sous l’influence de drogues lors de fêtes organisées par Combs. Des accusations pèsent également sur le créateur de succès pour avoir orchestré des événements appelés ‘Freak Offs’, qui auraient été entachés d’actes sexuels souvent enregistrés par le rappeur.