Jon M. Chu, passionné de la comédie musicale « Wicked », évoque son choix de réaliser son adaptation cinématographique. Le film, en deux parties, mettra en avant Idina Menzel et Kristin Chenoweth dans le spectacle « Wizomania ». Chu souligne l’importance de respecter l’héritage des personnages tout en explorant leur histoire et leur amitié à l’Université Shiz. Le premier volet, qui sortira bientôt, promet d’offrir une expérience immersive et riche en émotions, tout en s’assurant que l’univers d’Oz soit vivant et authentique.
Jon M. Chu : Un Passionné de « Wicked »
Jon M. Chu se considère comme un fervent admirateur de la comédie musicale « Wicked » depuis bien avant qu’il ne soit choisi pour réaliser son adaptation cinématographique à gros budget. Ce projet tant attendu a suscité des discussions sur la manière de rendre hommage à Idina Menzel et Kristin Chenoweth, les interprètes originelles d’Elphaba et Glinda, dans le film qui sera présenté en deux parties, dont la première est sortie le 22 novembre. Après de longues délibérations, il a été décidé que ces deux icônes apparaîtraient dans le film en tant que stars du spectacle « Wizomania », qui se déroule lorsque Elphaba (Cynthia Erivo) et Glinda (Ariana Grande) visitent la Cité Émeraude pendant la chanson « One Short Day. »
Un Voyage Émotionnel au Cœur de l’Histoire
« Je leur ai dit : ‘Je veux que vous ressentiez ce que vous nous avez offert pour la première fois.’ J’ai assisté à leurs performances au Curran Theatre [en 2003], et je me souviens d’avoir été émerveillé par leur talent, » se remémore Chu, confortablement installé sur un canapé à l’hôtel Bowery à Manhattan, vêtu d’un pull vert. « Lorsque les deux étaient sur le plateau, je pense que la réalité les a rattrapées, et c’était un moment très circulaire pour elles. »
« Wicked, » qui a introduit des titres emblématiques comme « Defying Gravity, » « Popular » et « For Good, » explore les événements qui précèdent l’arrivée de Dorothy à Oz et sa traversée sur la célèbre route de briques jaunes. Ce récit captivant se déroule avant, pendant et après « Le Magicien d’Oz », en suivant l’amitié inattendue entre Elphaba, la sorcière à la peau verte, et Glinda, la jeune femme pétillante. « Partie Un » retrace leur parcours à l’Université Shiz, où elles deviennent colocataires et, par la suite, meilleures amies. Le deuxième volet, prévu pour le 21 novembre 2025, reprendra l’histoire alors qu’Elphaba a pleinement embrassé ses pouvoirs et a été désignée ennemie de l’État par le Magicien et Madame Morrible.
Alors que « Wicked : Partie Un » fait son entrée en salle, Chu a partagé avec Variety des détails croustillants sur les apparitions de Menzel et Chenoweth, les répliques emblématiques qui ont été modifiées ou supprimées, et la possibilité de revoir Dorothy dans « Partie Deux. »
« Lorsque je suis arrivé, le débat était déjà bien entamé : Avons-nous vraiment besoin de deux films ? D’autres scénarios qui tentaient de condenser l’histoire en un seul film ont dû sacrifier de nombreuses chansons et altérer l’intrigue d’une manière déconcertante. Sur scène, cela peut passer, mais le public du cinéma est plus exigeant. En analysant chaque script, j’ai soulevé des questions qui ont mené à de longues discussions. Il est devenu évident que nous devions nous engager dans un projet en deux films. »
Nous ne voulions pas simplement faire n’importe quoi. Notre équipe créative a réfléchi à plusieurs suggestions. Est-ce que Kristin incarne la mère de Glinda ? Sont-elles parmi celles qui annoncent « Le Magicien vous voit maintenant » ? Cela ne semblait jamais satisfaisant. Nous devions leur offrir quelque chose de mémorable. Nous avions cette section dans « Wizomania » qui nécessitait un contexte absent du spectacle original : Qu’est-ce que le Grimmerie ? Nous avons donc décidé de présenter cette section sous forme de spectacle, une idée qui ajoutait une touche amusante. Idina et Kristin sont devenues les deux stars les plus célèbres d’Oz, ce qui a permis une interaction spectaculaire. »
« Le Magicien d’Oz » est un univers où les enjeux semblent minimes. Conscients qu’Elphaba et Glinda évoluent dans un monde où les enjeux sont bien réels, nous avons voulu établir cette connexion avec le public en plongeant tout le monde dans une scène emblématique, celle du chapeau dans la flaque. Nous avons ainsi pu présenter Oz comme un lieu vivant, riche en cultures, établissant immédiatement que ce n’était pas simplement un monde de rêve. »