Titre : Les conférences de l’ONU et leur impact limité sur la protection climatique : un appel à la réduction des rencontres.

Titre : Les conférences de l'ONU et leur impact limité sur la protection climatique : un appel à la réduction des rencontres.

Le sommet climatique de l’ONU à Bakou a déçu, les pays développés promettant seulement 300 milliards de dollars par an pour aider les nations en développement, un montant jugé insuffisant. Les tensions géopolitiques et l’absence d’objectifs clairs pour l’accord de Paris complexifient les négociations. À l’avenir, il serait plus efficace de privilégier des événements plus petits et pratiques, et de se concentrer sur l’innovation technologique pour avancer dans la lutte contre le changement climatique.

Un Sommet Climatique Décevant à Bakou

Le récent sommet climatique de l’ONU à Bakou a laissé un goût amer, avec les pays développés qui s’engagent à mobiliser 300 milliards de dollars par an pour aider les nations en développement à s’adapter aux impacts du changement climatique. Ce montant représente à peine 0,3 % du produit intérieur brut des pays du G-20, ce qui a suscité une forte réaction des nations en développement, qui avaient sollicité plus de quatre fois cette somme. Les grandes organisations environnementales ont également exprimé leur mécontentement face à ce résultat, qui a frôlé l’échec total.

Les Défis des Conférences Climatiques

De plus en plus, les sommets climatiques semblent perdre leur pertinence. Les récents événements, tels que la conférence de l’ONU sur la biodiversité, ont également échoué à produire des résultats concrets. L’élection de Donald Trump, avec sa décision de retirer les États-Unis de l’accord de Paris, a ajouté aux tensions existantes. Ces conflits géopolitiques rendent les négociations internationales encore plus complexes.

Alors que les États signataires de l’accord de Paris doivent bientôt fixer de nouveaux objectifs climatiques, peu de pays ont jusqu’à présent dévoilé leurs intentions. Le sommet de Bakou n’a pas non plus apporté le coup de pouce nécessaire à ce processus. Bien que des règles concernant les certificats de carbone aient été établies, les experts restent sceptiques quant à leur efficacité pour éviter la fraude, étant donné les erreurs passées.

À l’avenir, il est vital de redéfinir les attentes liées à ces sommets. Au lieu d’exiger des solutions grandioses pour « sauver le climat », une approche plus pragmatique pourrait être adoptée. Des événements plus petits, axés sur des thématiques essentielles telles que le financement de l’adaptation au changement climatique et la promotion de la protection climatique, seraient beaucoup plus productifs.

Il est important de reconnaître que le véritable avancement en matière de protection climatique mondiale ne viendra pas principalement de la politique, mais plutôt des innovations dans la recherche, la technologie et le commerce. Avec la baisse des coûts des panneaux solaires et des batteries, ainsi que le développement de nouveaux types de réacteurs nucléaires, ceux qui soutiennent ces initiatives contribuent davantage à la lutte contre le changement climatique que ce qui pourrait être accompli lors de grands sommets annuels.