Clint Eastwood refuse de compromettre son héritage cinématographique en se posant la question « Pourquoi ai-je agi ainsi ? »

Clint Eastwood refuse de compromettre son héritage cinématographique en se posant la question "Pourquoi ai-je agi ainsi ?"

Clint Eastwood réfléchit à sa carrière cinématographique lors d’une interview avec Nick Pinkerton. Il évoque son approche artistique, l’importance de collaborer avec des réalisateurs partageant sa vision, et le soutien constant du public face à ses succès et échecs. Eastwood souligne que c’est au public de juger son héritage et reste ouvert aux idées des autres. Le film “Juror #2” reçoit des éloges, tandis que le magazine Metrograph, qui met en avant le cinéma, prépare sa première publication.

Clint Eastwood : Une Réflexion sur une Carrière Légendaire

Clint Eastwood, l’icône du cinéma, prend enfin un moment pour contempler son impressionnante carrière. Le réalisateur de “Juror #2” a récemment accordé une interview exclusive à Nick Pinkerton, scénariste de “The Sweet East” et ancien écrivain du Village Voice. Pinkerton, qui est également l’éditeur en chef de la nouvelle publication semestrielle de Metrograph, “The Metrograph”, a eu l’honneur de discuter avec Eastwood.

Un Voyage Émotionnel à Travers le Cinéma

Dans cette conversation, considérée comme “L’Interview Metrograph #1”, Eastwood a partagé ses réflexions sur son approche du cinéma. “Ce n’est pas un sport intellectuel, c’est un art émotionnel,” a-t-il déclaré. Il a expliqué que parfois, il ressent le besoin de s’impliquer en tant qu’acteur dans un projet qu’il aime, ou qu’il souhaite le réaliser lui-même pour s’assurer que sa vision soit respectée. “Si vous confiez le projet à quelqu’un d’autre, il pourrait commencer à voir les choses différemment,” a-t-il ajouté.

Eastwood a également évoqué l’importance de travailler avec des réalisateurs qui partagent sa vision, citant Sergio Leone et Don Siegel comme des influences clés. “Si vous êtes avec un réalisateur qui comprend le matériel, cela rend tout plus agréable,” a-t-il souligné. Le film “Unforgiven” lui rend hommage en étant dédié à ces deux figures emblématiques.

En parlant de sa carrière qui s’étend sur plus de cinquante ans, Eastwood a reconnu le soutien indéfectible du public, même face à des films parfois qualifiés de “déceptions.” “Les gens restent avec vous après quelques succès, mais si vous produisez des échecs, ils s’éloignent rapidement,” a-t-il déclaré, rappelant ses débuts de réalisateur avec “Play Misty for Me” en 1971.

Concernant son héritage, Eastwood a souligné que c’était au public de se prononcer. “Je fais juste un peu le chemin,” a-t-il dit, ajoutant que trop réfléchir à ses choix passés pourrait le mener à des regrets. Malgré quelques surprises dans sa carrière, comme son rôle dans “The Mule”, Eastwood a toujours été ouvert aux suggestions et aux idées des autres.

Guillermo del Toro a récemment exprimé son soutien pour le film “Juror #2”, encourageant Warner Bros. à prolonger sa sortie en salles. Le thriller, acclamé par la critique, sera également disponible sur la plateforme Warner Bros. Discovery Max à partir du 20 décembre. Del Toro a qualifié Eastwood de “maître cinéaste” et a exhorté le public à découvrir son œuvre sur grand écran.

Le magazine Metrograph, qui se précommande actuellement, sera disponible en librairie le 10 décembre. Le numéro inaugural est proposé à 25 $ ou à 15 $ pour les membres de Metrograph, avec expédition gratuite. Pour devenir membre, des informations sont disponibles sur leur site.

Depuis sa création, Metrograph a su se faire un nom à New York avec son cinéma, sa librairie, et son restaurant The Commissary, tout en lançant la société de distribution Metrograph Pictures. Avec une ambition de dix sorties de films par an, Metrograph continue d’enrichir le paysage cinématographique avec des œuvres variées et captivantes.