Vladimir Poutine a menacé de détruire des zones de Kyiv, évoquant des frappes intensifiées de missiles et de drones qui plongent un million de personnes dans l’obscurité. Il a mis en avant son nouveau missile hypersonique Oreshnik, capable d’infliger des destructions massives. Ces déclarations visent principalement des infrastructures gouvernementales ukrainiennes. En réponse à l’envoi de missiles ATACMS par les États-Unis, les attaques se sont intensifiées, suscitant des critiques du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Menaces de Poutine sur Kyiv : Une escalade inquiétante
Le président Vladimir Poutine a proféré des menaces alarmantes, déclarant qu’il pourrait réduire certaines zones de Kyiv « en poussière ». Cette menace a suivi une série de frappes intensifiées de missiles et de drones, plongeant un million de personnes dans l’obscurité.
Le dirigeant russe a affirmé que plusieurs attaques utilisant son nouveau missile hypersonique Oreshnik seraient équivalentes à l’effet d’une bombe nucléaire. Les cibles visées par le Kremlin incluraient des « centres de prise de décision » situés à Kyiv.
Une démonstration de force militaire
Les déclarations de Poutine sont perçues comme une menace implicite visant le parlement ukrainien, les ministères et les ambassades étrangères qui, jusqu’à présent, ont échappé aux attaques. Récemment, il a frappé la ville de Dnipro avec un missile Oreshnik, le qualifiant de « test en conditions de combat ».
Ce missile balistique à portée moyenne, basé sur le RS-26 Rubezh conçu pour la guerre nucléaire, a atteint des vitesses époustouflantes de 21 000 km/h en phase descendante, se divisant en plusieurs ogives juste avant l’impact.
Poutine a promis d’intensifier ses frappes après que les États-Unis ont donné à l’Ukraine la possibilité de tirer des missiles ATACMS à longue portée, ainsi que des armes britanniques Storm Shadow. L’Ukraine a déjà lancé ses premiers missiles ATACMS en Russie, marquant une escalade significative dans le conflit.
Le ministère russe de la Défense a rapporté que l’Ukraine a mené de nouvelles attaques, utilisant des roquettes ATACMS, avec des frappes notables les 23 et 25 novembre.
Selon des experts, la Russie disposerait d’environ 10 Oreshnik dans son arsenal, et Poutine n’a pas hésité à se vanter de cette nouvelle arme lors d’un discours au Kazakhstan, évoquant des températures de 4 000 degrés Celsius et comparant l’impact de ses missiles à celui d’une météorite.
Les récentes menaces de Poutine sont apparues peu après qu’une vague massive d’environ 190 missiles et drones a été lancée sur l’Ukraine. Les autorités ukrainiennes affirment avoir intercepté 76 missiles de croisière et 35 drones, mais au moins 12 missiles ont atteint des infrastructures pétrolières et énergétiques critiques.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé ces attaques comme une « escalade méprisable », affirmant que les frappes comprenaient des missiles de croisière équipés de bombes à sous-munitions. Poutine, de son côté, a intensifié ses attaques politiques contre l’Occident, tout en faisant face à des moqueries lors de son déplacement au Kazakhstan, où un immense drapeau ukrainien illuminé a été aperçu.
Un incident embarrassant a également eu lieu lorsque des hackers ont modifié l’affichage des drapeaux russes numériques, ce qui a conduit à une enquête criminelle sur cette gaffe.