Après une victoire surprenante contre le SC Paderborn, Kenan Karaman, double buteur pour Schalke, souligne l’importance de l’unité d’équipe, tout en critiquant les performances irrégulières de son groupe. Malgré un début de match difficile, Schalke a renversé la situation avec un jeu dynamique, marquant quatre fois. L’entraîneur de Paderborn a reconnu cette performance comme la meilleure de Schalke cette saison, tout en notant les problèmes persistants de l’équipe en termes de cohésion.
Après une victoire inattendue à Paderborn, Kenan Karaman, le double buteur de Schalke, envoie un clin d’œil à l’entraîneur adverse, qui prend la remarque avec humour. Cependant, Karaman n’hésite pas à émettre des critiques à l’égard de son propre groupe.
Que s’est-il passé sur le terrain ? Le FC Schalke 04, tel un boxeur en difficulté, est arrivé au SC Paderborn et a quitté le match en héros. Paderborn, rappelons-le, est le leader du championnat de la 2. Bundesliga, tandis que Schalke est un ancien géant en quête de renaissance après des années de déboires. Après une défaite cuisante de 0-3 contre le 1. FC Kaiserslautern le week-end précédent, les craintes de relégation étaient de nouveau sur toutes les lèvres.
Une semaine plus tard, les supporters de Schalke n’en reviennent pas. Qu’est-ce qui a changé ? Face au leader, l’équipe dirigée par Kees van Wonderen a présenté un jeu totalement remanié. Cette performance, bien qu’avec quelques imperfections, a été un vrai tournant pour l’entraîneur, qui fait face à des rumeurs de licenciement continues.
Un début difficile pour Schalke
Le match a pourtant mal commencé pour Schalke. Un long dégagement de Felix Götze a pris de court la défense de l’équipe, déjà fragilisée, qui encaisse le deuxième plus grand nombre de buts du championnat. Cette faiblesse défensive, héritée d’un été sans renforts efficaces, est désormais reconnue par le club. Koen Kostons a ouvert le score sans difficulté (11e), mais l’équipe a su démontrer un esprit combatif, souvent critiqué la semaine précédente par son entraîneur.
Les Königsblauen n’ont pas seulement réagi, ils ont pris le contrôle du match. Les supporters, désabusés, ont vu leur équipe marquer deux fois grâce à Moussa Sylla (23e) et Kenan Karaman (43e). Schalke a tiré 14 fois au but avant la pause, tandis que Paderborn n’a réussi que deux tentatives.
Après un égalisateur de Götze, Schalke a répondu avec force, Karaman (69e) et Janik Bachmann (88e) inscrivant les buts pour sceller une victoire précieuse à l’extérieur.
Karaman questionne l’esprit d’équipe de Schalke
‘Nous avons pris cela un peu à cœur aujourd’hui’, a déclaré Karaman, le héros du match, à Sky. ‘L’entraîneur de Paderborn a mentionné que nous avions de bons éléments individuels, mais que nous n’étions pas toujours unis en tant qu’équipe. Aujourd’hui, nous avons prouvé notre force collective.’
Lukas Kwasniok, l’entraîneur de Paderborn, a accueilli le respect de Karaman avec humour, tout en maintenant son point de vue. ‘Il est évident qu’ils rencontrent des soucis.’ Concernant la performance de Schalke, il a qualifié celle-ci de ‘meilleure de la saison’. Si Schalke jouait de cette manière en permanence, ils seraient en haut du tableau. Pourtant, leur 13e place témoigne de la réalité des choses, même si des rumeurs optimistes circulent parmi les supporters, évoquant que ‘seulement sept points les séparent de la troisième place’, sans tenir compte des matchs en retard des équipes devant eux.
Karaman a également exprimé son incertitude : ‘Il est étrange de voir à quel point notre niveau peut varier. Parfois, nous jouons bien, d’autres fois non.’ Son entraîneur, Kees van Wonderen, a indirectement donné raison à Kwasniok, affirmant : ‘Je sais qu’ils ont tous le potentiel de bien jouer. Ils doivent juste le faire ensemble’, comme ils l’ont fait contre Paderborn. ‘Notre objectif est de reproduire ce type de performance chaque week-end’, a conclu Karaman. ‘Nous avons été rapides et agressifs dans les duels. Dès les premières minutes, nous avons mis la pression sur Paderborn, qui a perdu son organisation face à notre intensité.’