Max Verstappen, récemment couronné champion du monde, a purgé une sanction pour des commentaires inappropriés lors d’une conférence de presse à Singapour. La FIA a ordonné des travaux d’intérêt public pour promouvoir une image respectable du sport. Soutenu par d’autres pilotes, il a participé à un événement au Rwanda, partageant son expérience avec de jeunes passionnés. Cette initiative pourrait devenir obligatoire pour les pilotes, visant à renforcer leur engagement envers la communauté et à favoriser le retour des courses de F1 en Afrique.
Max Verstappen, le nouveau champion du monde, a récemment complété sa sanction pour des propos inappropriés tenus lors d’une conférence de presse de la FIA au Grand Prix de Singapour.
Des sanctions pour les pilotes de F1 : une évolution nécessaire ?
Le pilote de Red Bull a été pénalisé pour avoir utilisé un langage inapproprié lors de cette conférence avant le GP de Singapour en septembre. En conséquence, la FIA a ordonné à Verstappen de participer à des travaux d’intérêt public.
Cette décision a été prise peu après que le président de la FIA, Ben Sulayem, ait exprimé la nécessité de sévir contre l’utilisation d’un langage vulgaire par les pilotes de F1, soulignant l’importance de maintenir une image respectable du sport.
Face à cette sanction, Verstappen a choisi de s’exprimer à sa manière durant le week-end du GP de Singapour, en se montrant moins communicatif lors des conférences de presse, se limitant à des réponses brèves.
Solidarité parmi les pilotes de F1
Sa réaction a suscité le soutien de plusieurs de ses collègues, y compris Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, qui a conseillé à Verstappen de ne pas se laisser abattre par la sanction. Lando Norris, pilote de McLaren, a également jugé la décision contre Verstappen comme étant « plutôt injuste ».
La contestation de Verstappen a eu un impact au-delà de la F1, inspirant même Sébastien Ogier, champion du monde de rallye, à manifester après avoir lui-même été sanctionné pour des commentaires jugés inappropriés.
Finalement, Max Verstappen a rempli sa sanction en participant à un événement au Rwanda, où il a été honoré lors de la cérémonie annuelle de remise des prix de la FIA. Cet événement a permis à Verstappen de rencontrer des jeunes passionnés de sport automobile, partageant son expérience et inspirant la prochaine génération.
Suite à cet événement, Ben Sulayem a évoqué la possibilité de rendre les travaux communautaires obligatoires pour les pilotes de F1 à l’avenir, souhaitant que cela soit perçu comme un acte positif plutôt que comme une punition. Il a déclaré : « C’est un service communautaire que chaque pilote, en particulier les champions, devrait réaliser pour contribuer à la croissance du sport. »
Cette initiative vise à promouvoir la diversité et l’engagement des pilotes envers la communauté, en les incitant à redonner au sport qui les a façonnés.
La cérémonie de remise des prix au Rwanda coïncide avec les efforts de la nation pour obtenir une course de Formule 1 sur son sol, avec le président Paul Kagame annonçant la création d’un circuit dédié près de Kigali. La dernière course de F1 en Afrique remonte à 1993, et les discussions autour d’un retour sur le continent prennent de l’ampleur.
Lewis Hamilton, qui fêtera bientôt ses 40 ans, a récemment partagé qu’il avait eu des discussions avec le PDG de la F1, Stefano Domenicali, concernant l’organisation d’une course en Afrique avant sa retraite, renforçant l’espoir d’un retour tant attendu du sport sur le continent.