Christopher Scott, chorégraphe passionné de Broadway, exprime son enthousiasme pour son rôle dans l’adaptation cinématographique de Wicked. Il se concentre sur l’intégration de danse et de chant de manière significative, tout en rendant hommage à des artistes comme Wayne Cilento. Scott évoque les défis de la création de numéros emblématiques, comme « Popular », et l’importance d’une approche innovante qui fusionne théâtre et cinéma, rendant ainsi la comédie musicale plus accessible au public.
Une Opportunité Exceptionnelle pour Christopher Scott
En tant que passionné de Broadway, Christopher Scott considère son rôle de chorégraphe pour Wicked comme une chance inouïe. Il a non seulement eu l’honneur d’adapter l’une de ses comédies musicales préférées pour le grand écran, mais il a également eu l’occasion d’apporter une touche novatrice à cette œuvre emblématique, une opportunité rare pour un chorégraphe.
La Magie de la Danse et de la Musique
Basée sur la célèbre comédie musicale de Broadway, Wicked explore l’amitié entre Elphaba (Cynthia Erivo) et Glinda (Ariana Grande) à l’Université de Shiz, où elles étudient la magie. Scott souligne que les comédies musicales les plus percutantes intègrent toujours des éléments de chant et de danse enracinés dans la réalité. Pour lui, chaque pas de danse doit avoir un sens.
« Mon approche a toujours été d’apporter quelque chose de totalement original. Nous visons à offrir au public une expérience inédite, spécifiquement pensée pour le cinéma », déclare-t-il. Scott, un admirateur du travail de Wayne Cilento, souhaite rendre hommage à l’héritage de ce dernier tout en créant quelque chose de frais. « Avec un numéro comme « Popular », c’était un défi. Vous ne pouvez pas simplement reproduire la version de Kristin [Chenoweth], alors il était essentiel qu’Ariana puisse exprimer sa propre personnalité. »
« « Popular » a sans doute été l’une de nos collaborations les plus complexes », poursuit-il. « Les costumes de Paul Tazewell étaient cruciaux, notamment la robe délicate de Glinda, qui se déchirait facilement. Il a dû jongler entre le respect de sa vision tout en garantissant que la performance reste fluide. Chaque détail, du design de production de Nathan Crowley, était le fruit d’une étroite collaboration. Lors des répétitions, Jon [M. Chu] a fourni un plan minutieux pour ce numéro, car il fallait du temps pour concevoir les éléments que nous avions imaginés. »
« Au début, nous avons évolué dans un univers où l’improvisation était de mise, en utilisant des boîtes pour créer des scènes. Mais au fur et à mesure que nous avons progressé, des salles d’exposition ont été mises à notre disposition, nous permettant d’explorer des effets spéciaux innovants. C’était fascinant de voir comment le théâtre et le cinéma se fusionnaient, créant une expérience magique. »
Scott évoque également l’importance de la danse dans le numéro d’ouverture, « No One Mourns the Wicked ». « Jon a eu cette vision d’intégrer de la danse, malgré le fait que cela ne soit pas présent dans la version Broadway. Au début, il y avait des doutes, mais j’ai trouvé une justification pour intégrer la danse, car après une guerre, les gens célèbrent souvent dans la rue. Cela ajoute une dimension de réalité essentielle à l’œuvre. »
« Souvent, j’entends des gens dire qu’ils n’apprécient pas les comédies musicales, car ils ne comprennent pas pourquoi les personnages se mettent à chanter et à danser. Je m’efforce de rester conscient de cette réalité et d’intégrer des éléments que les gens peuvent reconnaître. En restant fidèle à l’histoire, je crois que nous pouvons rendre la comédie musicale plus accessible et pertinente pour tous. Il suffit de creuser un peu pour découvrir cette authenticité. »