Titre : Une agente immobilière victime d’une agression liée au « Diable d’Avignon » : éther, viol et lutte intense entraînant la perte de ses bagues.

Titre : Une agente immobilière victime d'une agression liée au « Diable d'Avignon » : éther, viol et lutte intense entraînant la perte de ses bagues.

Le meurtre de Sophie Narme, agente immobilière tuée en 1991, est désormais lié à Dominique Pelicot, un violeur en série. Les similitudes entre son cas et d’autres agressions, notamment celle d’une collègue en 1999, ont relancé l’enquête. Pelicot, condamné pour d’autres crimes, a nié son implication dans le meurtre de Sophie, tandis que des éléments de preuve, comme l’utilisation d’éther, renforcent les connexions entre ces affaires.

Le meurtre tragique de Sophie Narme, une agente immobilière, est désormais lié à Dominique Pelicot, un violeur en série reconnu coupable. Les autorités françaises réexaminent son implication potentielle dans cette affaire macabre survenue en 1991.

Âgée de seulement 23 ans, Sophie a tragiquement croisé le chemin d’un client lors d’une visite d’appartement à Paris. Ce dernier l’a bâillonnée, drogée avec de l’éther, puis violée avant de la tuer dans des circonstances tellement violentes que ses bagues se sont détachées de ses doigts.

Après plus de trois décennies de stagnation dans l’enquête, la police a décidé de relancer le dossier, mettant Dominique Pelicot sous les projecteurs. Ce dernier a été condamné à 20 ans de prison pour avoir violé sa femme droguée et a déjà avoué un meurtre non résolu datant des années 1990.

Un Lien Troublant

Les similitudes frappantes entre les deux affaires ont attiré l’attention des enquêteurs. Pelicot, qui a toujours nié toute implication dans le meurtre de Sophie, a été lié à une tentative de viol sur une autre agente immobilière, Marion, en 1999. Les deux femmes ont été ciblées lors de visites d’appartements par des hommes qui les ont droguées avec de l’éther.

Marion, qui a réussi à s’échapper, a formellement identifié Pelicot lors de l’enquête. Des preuves ADN associées à la tentative de viol ont été retrouvées, notamment des traces de sang sur les chaussures qu’elle portait le jour de l’agression. Pelicot a reconnu avoir commis ce crime, bien qu’il ait nié avoir utilisé une arme.

Un Schéma Répétitif

Les procureurs ont souligné la nature répétitive des attaques, avec des méthodes identiques utilisées pour restreindre et agresser les victimes. Dans les deux cas, les femmes ont été attirées par de fausses promesses de visites d’appartements. Les descriptions des agresseurs et les circonstances sont troublantes, ce qui a incité les enquêteurs à faire le lien entre ces affaires.

Florence Rault, l’avocate des familles des victimes, a déclaré que les éléments de preuve, y compris l’utilisation d’éther et des blessures similaires, renforcent la connexion entre les deux affaires. Elle a évoqué le parcours de Marion, qui, après avoir été approchée par Pelicot sous prétexte de vouloir acheter un appartement, a subi une attaque violente mais a réussi à s’échapper en se cachant dans un placard.

Dominique Pelicot, qui a avoué avoir eu une « impulsion » en voyant une jeune femme près d’une agence immobilière, reste en déni concernant le meurtre de Sophie. L’avocate de Pelicot a déclaré que les accusations se basent uniquement sur des hypothèses et que son client se battra pour prouver son innocence.