Optimus Prime et Megatron : une origine marquée par une naïveté juvénile dans Transformers One

Optimus Prime et Megatron : une origine marquée par une naïveté juvénile dans Transformers One

« Transformers One » est le premier film animé en CG de la franchise, réalisé par Josh Cooley avec le soutien d’Industrial Light & Magic. Il explore l’origine d’Optimus Prime et Megatron sur Cybertron, mettant l’accent sur l’expression émotionnelle des personnages. Le design s’inspire des jouets et des dessins animés de la « Generation One », avec une esthétique simpliste et accessible. La création de Cybertron inclut des influences artistiques variées, enrichies par des textures innovantes et une végétation légendaire.

Création de « Transformers One »: Une Nouvelle Vision Animée

Pour donner vie au tout premier film Transformers entièrement animé en CG, intitulé « Transformers One », le réalisateur oscarisé Josh Cooley, connu pour son travail sur « Toy Story 4 », s’est associé au légendaire studio Industrial Light & Magic. Ce dernier a déjà été à l’origine des effets visuels des films en live-action de la franchise.

Le premier défi auquel l’équipe a fait face était de définir l’esthétique globale du film. Dans cette optique, ils ont opté pour une philosophie de design qui s’inspire davantage des jouets et des dessins animés de la « Generation One » que des adaptations en prise de vues réelles. Frazer Churchill, le superviseur des effets visuels, explique que le film présente un « look plus simpliste » que les précédents films live-action, mettant en avant des traits humanoïdes et des lignes plus épurées. Il précise que cette approche se situe à mi-chemin entre l’animation et le live-action.

Une Émotion Humaine au Cœur des Robots

Situé sur la planète Cybertron, « Transformers One » raconte l’histoire d’origine d’Optimus Prime, doublé par Chris Hemsworth, et de Megatron, interprété par Brian Tyree Henry, et leur transition de meilleurs amis à ennemis jurés. Pour ce faire, il était crucial que les robots puissent exprimer une gamme d’émotions. Stephen King, le superviseur d’animation, souligne que Josh Cooley a insisté sur l’importance de rendre ces personnages accessibles émotionnellement au public. L’équipe a donc investi beaucoup de temps dans l’animation pour garantir que le public puisse véritablement ressentir leurs pensées et leurs émotions à travers leur langage corporel.

Au début du film, King visait à insuffler une « naïveté juvénile » dans les performances des protagonistes, qui ne sont pas encore accablés par des siècles de conflits. Cette dynamique optimiste a été soigneusement intégrée dans leurs mouvements et interactions. En parallèle, l’équipe a également travaillé sur l’élément emblématique de la transformation des robots, ce qui a nécessité une conception 3D précise pour s’assurer que les échelles et les formes correspondaient entre les robots et leurs véhicules.

La création de Cybertron a également été un aspect central, englobant des environnements variés comme la métropole Iacon. Frazer Churchill a évoqué les influences artistiques qui ont guidé la conception de la ville, allant de l’art déco à des styles de rétro-futurisme, tout en garantissant un éclairage qui évoque une atmosphère de joie et d’espoir. Des quartiers comme celui des mineurs ont été conçus avec des détails texturaux pour leur donner un aspect usé, inspiré par l’esthétique de « Blade Runner ».

Enfin, pour rendre Cybertron crédible, l’équipe a exploré différentes textures métalliques et a créé une bibliothèque de matériaux variés. Des éléments délicats comme la végétation, qui, selon la légende des Transformers, proviendrait d’une météorite, ont également été intégrés pour enrichir cet univers fascinant.