Donald Trump exprime son intérêt pour l’acquisition du Groenland, soutenu par Jeremy Clarkson, qui compare cette ambition à l’expansion de l’Empire romain. Malgré les préoccupations de la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, sur la souveraineté groenlandaise, Trump insiste sur l’importance stratégique de l’île. Les tensions internationales actuelles, ainsi que d’autres intérêts de Trump, comme le canal de Panama, soulignent un climat de débat sur les frontières et les ressources mondiales.
Trump et l’Acquisition du Groenland : Un Débat en Cours
Donald Trump devrait être autorisé à acquérir le Groenland, selon Jeremy Clarkson, qui affirme que le monde a besoin d’une période de transfert pour les nations. L’ancien animateur de Top Gear et chroniqueur a exprimé son soutien envers les ambitions de politique étrangère du président américain, les qualifiant de « plutôt fortes ».
Les Ambitions de Trump et les Réactions Internationales
Depuis sa victoire électorale en novembre, Trump a manifesté son intérêt pour l’achat du Groenland, du canal de Panama, et même pour l’annexion du Canada. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a réagi aux commentaires de Trump concernant le Groenland, une région stratégique le long des routes commerciales arctiques.
Clarkson a souligné que « les frontières du monde n’ont jamais été réellement fixes », faisant un parallèle entre les ambitions de Trump et celles de l’Empire romain. Dans une tribune publiée dans le Sunday Times, il a rappelé que Rome a commencé comme un simple campement avant de s’étendre à l’échelle mondiale.
Il a également noté que, bien que dans les années 1950, le monde semblait stable, la situation actuelle est tout autre, avec des tensions internationales croissantes, comme l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les revendications de la Chine sur les îles Spratley.
Clarkson a questionné pourquoi il serait surprenant que Trump envisage le Groenland comme le 52e État des États-Unis, après avoir déjà proposé d’intégrer le Canada. Il a également mentionné que, bien que les Danois expriment des inquiétudes à propos de la perte du Groenland, cela coûte au Danemark environ 340 millions de livres par an en subventions.
La Première ministre a révélé avoir contacté Trump pour discuter de ces propositions, mais a insisté sur le fait que « le Groenland appartient aux Groenlandais ». Elle a exprimé sa conviction que Trump n’essaierait pas de s’emparer de l’île par la force, affirmant qu’il n’y a « aucune raison de croire que cela arriverait ».
Dans un contexte de tensions croissantes, Trump a fait des déclarations sur la nécessité de protéger le Groenland pour garantir la « sécurité nationale » et a prédit que les habitants du Groenland pourraient bénéficier de son intégration aux États-Unis. Il a également mentionné que le Groenland, en tant que plus grande île du monde, possède d’importantes ressources naturelles et un emplacement stratégique entre les États-Unis, la Russie et l’Europe.
En attendant, les discussions autour du canal de Panama, une voie navigable essentielle pour le commerce, continuent également de susciter l’intérêt de Trump, qui a souligné l’importance de cette route pour la sécurité économique.