Un voyage nostalgique explore l’impact durable de jeux vidéo comme *Prisoner of War*, un jeu d’infiltration sur Xbox, où les joueurs doivent échapper à des camps de prisonniers. La démo de *The Stone of Madness*, un nouveau titre des créateurs de *Blasphemous*, propose une immersion dans un asile du XVIIIe siècle avec un gameplay stratégique d’infiltration en équipe. Chaque personnage a des compétences uniques et des faiblesses, ajoutant une couche de complexité au jeu. La démo est disponible sur Steam.
Un Voyage Nostalgique à Travers les Jeux Vidéo
Avez-vous déjà ressenti que certains jeux vous marquent de manière indélébile, même si peu de gens semblent s’en souvenir ? Pour moi, ce jeu est Prisoner of War, un jeu d’aventure et d’infiltration à la troisième personne sur la première Xbox. Vous y incarnez un pilote de la Seconde Guerre mondiale capturé, qui tente de s’échapper de célèbres camps de prisonniers tels que Stalag Luft et Colditz. À l’époque de sa sortie en 2002, il proposait des concepts intéressants : les camps étaient relativement ouverts et suivaient un emploi du temps strict. Cela signifiait que, dès que vous aviez un objectif – comme voler un document ou obtenir un déguisement – vous disposiez de plusieurs chemins pour l’accomplir, tout en devant revenir à votre lit pour l’appel du matin.
La Démo de The Stone of Madness
Récemment, j’ai eu l’occasion de jouer à la démo de The Stone of Madness, le dernier jeu des développeurs de Blasphemous. Ce titre vous plonge dans un asile situé dans un monastère espagnol du XVIIIe siècle, où vous et vos compagnons prisonniers devez élaborer un plan d’évasion. Ce concept correspond parfaitement aux attentes que l’on peut avoir des créateurs de Blasphemous.
Pensez à une combinaison de Commandos avec une touche de Darkest Dungeon, et vous serez proche de l’idée. Ce jeu repose sur un système d’infiltration par équipes : vous gérez un groupe de détenus qui se réveillent chaque jour dans l’espoir de progresser vers leur liberté. Chaque personnage possède des compétences uniques – le prêtre peut immobiliser des fantômes, le costaud peut soulever des objets lourds, tandis que la femme en colère peut soit poignarder les gardes, soit les assommer avec des planches. Vous devrez habilement utiliser ces capacités pour naviguer autour des cônes de vision et d’autres obstacles.
Ce qui est fascinant, c’est la dynamique stratégique plus large du jeu. Tout comme dans Prisoner of War, le monastère est régi par un emploi du temps, et les itinéraires pour atteindre vos objectifs sont variés. Chaque journée commence par le choix de l’un de vos trois détenus à envoyer en mission, suivi de la sélection d’un piège débloqué pour sortir discrètement, tout en évitant les gardes.
Une des caractéristiques intéressantes est l’aspect metroidvania du jeu : vous débloquez progressivement de nouvelles zones du monastère à explorer à mesure que vous collectez des ressources et des compétences. Cette structure donne une impression d’ouverture et de liberté que j’apprécie beaucoup, même si le gameplay moment à moment semble familier.
Cependant, il y a un twist : vos héros ont tous des faiblesses. Par exemple, la foi du prêtre le rend incapable de supporter la vue des cadavres, le costaud est muet et craint l’obscurité, et la femme en colère, Leonora, déteste le feu. Les approcher de leurs peurs entraîne une perte progressive de leur santé mentale, et si elle atteint un seuil critique, le personnage ne peut plus agir. De même, la santé physique ne se perd pas uniquement à cause des coups. Leonora, par exemple, pourrait perdre toute sa santé en blessant d’autres, ce qui affecte son moral.
Mon unique réserve concerne le degré de micromanagement nécessaire, qui peut devenir accablant. Par exemple, vous devez garder le prêtre avec la lanterne près du costaud pour qu’il ne soit pas effrayé par l’obscurité, tout en éloignant Leonora du feu. Cette jonglerie peut parfois ressembler à un casse-tête, un peu comme le classique problème du renard, du poulet et du sac de grain.
Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir pendant l’heure ou deux que j’ai passée sur cette démo. The Stone of Madness réussit à créer une expérience unique tout en s’inspirant de concepts familiers, et il mérite vraiment d’être exploré, surtout si vous aimez les jeux d’infiltration par équipes ou ceux imprégnés des lourdeurs d’une éducation catholique stricte. Pour moi, c’est un excellent choix.
Si vous êtes curieux, n’hésitez pas à télécharger la démo de The Stone of Madness sur Steam.