Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé une augmentation significative du recrutement dans l’Armée des États-Unis, atteignant 55 000 recrues pour l’exercice 2024. Malgré ces progrès, Daniel Driscoll, candidat au poste de secrétaire de l’Armée, a souligné que des efforts supplémentaires sont nécessaires. L’Armée fait face à des défis, notamment un faible pourcentage de jeunes éligibles, aggravé par la pandémie, et un besoin urgent de réévaluer sa stratégie de recrutement.
Des chiffres de recrutement en hausse pour l’Armée
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé mardi que l’Armée des États-Unis avait enregistré ses meilleurs chiffres de recrutement en 15 ans. Toutefois, Daniel Driscoll, candidat de Donald Trump au poste de secrétaire de l’Armée, a souligné que ces résultats demeurent insuffisants.
Les enjeux du recrutement militaire
Au cours de la dernière décennie, l’Armée a rencontré des difficultés pour attirer de nouveaux candidats, en raison d’un taux de chômage en baisse et d’une concurrence accrue des employeurs privés qui proposent des salaires plus compétitifs. Malgré cela, l’Armée a réussi à atteindre son objectif de 55 000 recrues pour l’exercice se terminant le 30 septembre 2024, après avoir recruté moins de 51 000 personnes au cours des deux années précédentes.
Dans un post sur X (anciennement Twitter), Hegseth a célébré ces résultats en affirmant que la jeunesse américaine était désireuse de servir sous le leadership de Donald Trump. Bien que les chiffres de recrutement aient été salués, Driscoll a exprimé des préoccupations lors de son audience de confirmation, affirmant qu’il fallait un effort supplémentaire pour répondre aux besoins de l’Armée.
Driscoll a souligné que l’Armée avait le plus petit nombre de soldats actifs depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui était préoccupant dans un contexte de conflits internationaux croissants. Il a également recommandé une réévaluation de la stratégie de recrutement, afin de mieux communiquer les avantages de servir dans l’Armée aux jeunes Américains.
Les récentes tendances montrent que le recrutement a connu une amélioration notable, atteignant son pic en août 2024, quelques mois avant les élections de novembre. Un programme de préparation pour futurs soldats, lancé en août 2022, a été un facteur clé de cette augmentation, offrant aux candidats un soutien académique et physique avant leur engagement.
Malgré ces progrès, l’Armée fait face à des défis persistants tels que le faible pourcentage de jeunes adultes répondant aux critères d’enrôlement. Les difficultés de recrutement ont été exacerbées par la pandémie, qui a entravé les opérations et les efforts de sensibilisation. En 2022, l’Armée avait manqué son objectif de 60 000 enrôlements de 15 000. Bien que des chiffres positifs aient été rapportés pour 2023, d’autres branches militaires n’ont pas atteint leurs objectifs respectifs.
La secrétaire de l’Armée, Christine Wormuth, a déclaré que les contrats signés au premier trimestre représentaient le taux le plus élevé en dix ans, indiquant une tendance encourageante. Cependant, le déclin de la propension à servir parmi les jeunes adultes reste préoccupant, avec une diminution significative des candidats qualifiés au fil des ans. Le Comité sénatorial des services armés continuera d’examiner la nomination de Driscoll dans les semaines à venir.