Bobby Kotick, ex-PDG d’Activision, dénonce les accusations mensongères visant son entreprise et Riot Games, évoquant l’utilisation des allégations de harcèlement par les syndicats pour recruter des membres.

Bobby Kotick, ex-PDG d'Activision, dénonce les accusations mensongères visant son entreprise et Riot Games, évoquant l'utilisation des allégations de harcèlement par les syndicats pour recruter des membres.

Bobby Kotick, ancien PDG d’Activision Blizzard, a rejeté une pétition de 2021, signée par plus de mille employés, demandant son départ, la qualifiant de « faux ». Lors d’un podcast, il a insinué que les allégations de harcèlement avaient été manipulées par un syndicat pour accroître son pouvoir. Kotick a nié toute implication dans des comportements inappropriés et a affirmé que l’entreprise avait toujours œuvré pour un environnement de travail sain, malgré les poursuites en cours et les allégations de discrimination.

Bobby Kotick et les Allégations de Harcèlement chez Activision Blizzard

L’ancien PDG d’Activision Blizzard, Bobby Kotick, a récemment qualifié une pétition de 2021, signée par plus de mille employés demandant son départ, de « faux ». Il a insinué que les allégations de harcèlement et les poursuites judiciaires contre Activision Blizzard avaient été orchestrées par le syndicat des travailleurs de la communication dans le but d’attirer de nouveaux membres. Kotick a partagé ces réflexions lors de son intervention sur Grit, un podcast d’affaires de Kleiner Perkins, aux côtés de Bing Gordon, ancien PDG d’EA.

Les propos de Kotick font référence à des incidents largement rapportés concernant une culture de harcèlement et d’inégalité salariale au sein de l’entreprise, en pleine période de procès. La pétition en question, qui a recueilli un grand nombre de signatures, visait à le destituer de son poste de PDG.

Le Contexte des Allégations et des Réactions

Cette pétition a été lancée après la publication d’un article du Wall Street Journal qui révélait plusieurs incidents de harcèlement présumé au sein d’Activision, tout en affirmant que Kotick était au courant des allégations sans en informer le conseil d’administration. Peu après, un groupe d’actionnaires a également demandé sa démission, tandis que Kotick a nié toute implication dans des comportements inappropriés.

Dans le podcast, Kotick a élargi le débat aux allégations plus larges de mauvaise conduite au travail chez Activision Blizzard, mentionnant une plainte déposée par le Département californien de l’emploi équitable et du logement en 2021. Cette plainte dénonçait une culture d’entreprise propice au harcèlement et à la discrimination. Un règlement de 54,875 millions de dollars a été conclu en décembre 2023, malgré l’affirmation du département selon laquelle aucun tribunal n’avait confirmé les allégations de harcèlement généralisé.

Dans une déclaration faite plus tôt, un porte-parole d’Activision Blizzard avait souligné que les enquêtes n’avaient pas corroboré les accusations d’inconduite de la part de Kotick et du conseil d’administration. Kotick, dans le podcast, a suggéré que le syndicat des travailleurs de la communication avait manipulé la situation pour renforcer son pouvoir en ciblant plusieurs entreprises, dont Activision.

Enfin, Kotick a exprimé son indignation face à ces accusations, affirmant que l’entreprise avait toujours pris des mesures pour garantir un environnement de travail sain. Il a souligné que sa réaction face à des comportements inappropriés était de renvoyer immédiatement les personnes concernées, soulignant l’importance d’une culture d’entreprise respectueuse pour le recrutement et la rétention des talents.