La Maison Blanche a critiqué Kyiv pour des insultes envers Donald Trump, exprimant une frustration croissante. Malgré cela, Trump a soutenu l’idée d’envoyer 30 000 soldats en Ukraine après un cessez-le-feu. Les relations se détériorent, avec des accusations de désinformation de la part de Kyiv. Parallèlement, des garanties de sécurité pour l’Ukraine sont discutées, incluant un plan de maintien de la paix proposé par le Royaume-Uni et la France, alors que la nécessité d’un soutien européen est soulignée.
La critique de la Maison Blanche envers Kyiv
La Maison Blanche a récemment exprimé sa désapprobation à l’égard de Kyiv pour avoir « insulté » Donald Trump, soulignant que le président américain ressent une « frustration » face à son homologue ukrainien. Malgré cela, Trump a « accueilli » la suggestion de Sir Keir Starmer d’envoyer 30 000 soldats britanniques et européens en Ukraine à la suite d’un éventuel accord de cessez-le-feu. Ces déclarations ont été faites par le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, après l’annulation d’une conférence de presse conjointe entre Zelensky et l’envoyé de Trump en Ukraine.
Les relations entre les États-Unis et l’Ukraine se sont détériorées, notamment quand Trump a qualifié Zelensky de « dictateur » et que Kyiv a critiqué ses tentatives de négociation avec la Russie, les accusant de propager de la « désinformation ». Waltz a insisté sur le besoin d’une certaine « appréciation » de la part de l’Ukraine, au lieu de lancer des « insultes » envers le président américain. Il a expliqué : « Il doit y avoir une profonde reconnaissance pour ce que le peuple américain a fait durant le mandat de Trump et au-delà. » Il a également souligné que le président ukrainien « doit revenir à la table » pour reprendre les discussions sur un accord minier crucial avec Washington.
Garanties de sécurité pour l’Ukraine
En parallèle, alors que les dirigeants européens travaillent à apaiser les tensions, la Maison Blanche a exprimé son soutien aux garanties de sécurité proposées pour l’Ukraine, ravagée par la guerre. Après des négociations de paix en Arabie Saoudite, les dirigeants occidentaux ont été surpris d’être exclus des discussions et ont tenu une réunion d’urgence à Paris. Le Royaume-Uni et la France ont proposé un plan de maintien de la paix, qui sera présenté à Trump par le Premier ministre Sir Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron la semaine prochaine.
Ce plan pourrait impliquer le déploiement de jusqu’à 30 000 soldats, une idée que Poutine a qualifiée d' »inacceptable. » Starmer a exprimé son soutien à l’Ukraine tout en cherchant à jouer le rôle de médiateur entre les États-Unis et l’Europe lors de sa rencontre avec Trump. Macron, qui rencontrera Trump prochainement, a également prévu de lui rappeler qu’il ne peut pas se montrer faible face à Poutine. Des responsables occidentaux ont noté qu’une force de maintien de la paix pourrait être bien plus petite que les 200 000 soldats que Zelensky juge nécessaires pour dissuader une nouvelle invasion russe. Le but principal de cette force serait de rassurer la population ukrainienne et de renforcer la confiance dans l’État.
Le Premier ministre devrait également demander que des avions et des armes américains soient stationnés en Europe de l’Est, ce qui pourrait représenter un fardeau supplémentaire pour les États-Unis. Waltz a déclaré que « l’Europe doit se mobiliser », affirmant que les États-Unis ne devraient pas supporter seuls le coût de la guerre en Ukraine ou la défense de l’Europe. Il a ajouté que les alliés européens doivent prendre leurs responsabilités sérieusement afin de soutenir la sécurité collective.