Une expérience culinaire ratée a conduit à une réflexion sur la quête de la pizza parfaite, tandis que le jeu vidéo « Into The Restless Ruins » est présenté. Ce roguelite dungeon crawler, mêlant deckbuilding et exploration, permet de construire son propre donjon avec des cartes de salles. Avec une ambiance synthpop des années 80 et des éléments narratifs inspirés du folklore écossais, le jeu promet une expérience immersive et addictive, prévue pour avril prochain sur Steam.
Une Quête pour la Pizza Parfaite
Hier, j’ai tenté un déjeuner plutôt singulier, composé de morceaux de pâte à pizza ratée, cuite à l’air libre, provenant d’une première expérience désastreuse. Parmi mes résolutions pour la nouvelle année, figure l’apprentissage de l’art de réaliser une pizza parfaite. Bien que cela semble aller à l’encontre de l’esprit d’ascétisme habituellement associé à de tels objectifs, je crois fermement que ces édits puritains n’ont pas leur place ici. La quête de la tranche idéale, telle une beauté naturelle, transcende les notions de moralité, qu’elle soit spirituelle ou profane.
Plongée dans l’Univers d’Into The Restless Ruins
Je me demande si ma pâte aurait mieux réussi si j’avais sollicité l’aide de la demoiselle des moissons d’Into The Restless Ruins, connue pour exaucer les souhaits de ceux qui l’implorent. Mais attention, le terme ‘moisson’ fait référence à l’abattage, et non à la récolte de grains. C’était un indice que j’aurais dû saisir.
Into The Restless Ruins se présente comme un roguelite dungeon crawler mêlant le style deckbuilder. Bien que ce mélange puisse sembler banal à première vue, l’aspect captivant réside dans le fait que le donjon que vous explorez est construit à partir de votre propre deck. Quelle révélation ! Cela rappelle le classique Warhammer Quest, que j’affectionne tant. Là où le jeu de société s’appuyait sur un deck de tuiles de donjon randomisées pour créer un sentiment de mystère, ce jeu inverse cette idée en vous permettant de construire et de planifier votre parcours avant chaque nouvelle aventure.
Avec une ambiance synthpop des années 80, chaque nuit commence par le tirage d’une main de cinq cartes de tuiles. Certaines représentent de simples corridors ou intersections, tandis que d’autres dévoilent des salles avec des effets spéciaux, comme une armurerie augmentant les dégâts ou un espace pour se soigner. Vous disposez de trois points de construction, ce qui signifie que vous pouvez généralement placer trois tuiles. Votre objectif est de progresser de l’entrée à la sortie, en débloquant progressivement des sections plus profondes du donjon à l’aide d’objets de collection. Cependant, il est crucial de revenir à l’entrée avant que votre santé ne soit épuisée, soit par les combats, soit parce que votre torche s’est éteinte. Des salles de feu de camp peuvent être placées pour recharger votre torche, mais cela peut aussi rendre votre agencement un peu chaotique, et il est tout à fait possible de se retrouver bloqué dans vos progrès.
Votre personnage manie son arme automatiquement, mais vous pouvez peaufiner le combat par le mouvement et le positionnement. Les ennemis vaincus laissent tomber du glimour, et la demoiselle des moissons vous offrira de nouvelles cartes de salle une fois que vous aurez accumulé suffisamment de ressources. Vous pouvez choisir de faire des courses courtes et sécurisées, mais un compteur inquiétant se remplit chaque nuit en haut de l’écran. Je suis convaincu qu’il se passe quelque chose de mauvais si ce compteur atteint son maximum, mais je me suis toujours retrouvé dans une situation délicate avant d’en arriver là.
Tout cela est enveloppé dans le folklore écossais, d’où provient la demoiselle des moissons, bien que cette version d’elle ait été entièrement dédiée aux récoltes. La narration est succincte pendant les courses, mais les tuiles de salle offrent de brèves descriptions intrigantes. Par exemple, une salle d’entraînement où le sang s’infiltre des mannequins, ou un feu de camp dont la chaleur semble absente. Ce que je préfère, c’est que vous ne pouvez pas faire apparaître la carte pendant les courses, ce qui vous oblige à naviguer selon votre mémoire et vos plans, peut-être en construisant des labyrinthes de buffs de santé et de feu de camp sur le côté pour récolter du glimour. J’aurais pu simplement essayer toutes les touches de mon clavier pour voir si l’une d’elles faisait apparaître la carte, mais je préfère croire que c’est une décision délibérée tant j’apprécie les implications. J’ai tout de même tenté d’appuyer sur quatre d’entre elles.
Pour résumer, je qualifierais ce jeu d’« addictif », bien que je sois conscient que ce terme peut sembler froid et inapproprié pour décrire une œuvre aussi bien conçue qu’un bon jeu vidéo. Il m’a captivé et j’en redemande. Il est définitivement sur ma liste de souhaits.
Vous pouvez découvrir la démo d’Into The Restless Ruins sur Steam. Le jeu est prévu pour une sortie en avril prochain, développé par Wales Interactive et Ant Workshop Ltd, qui ont déjà exploré des catacombes mal éclairées avec leur précédent titre, Dungeon Golf.