Pius Paschke, sauteur à ski, a partagé ses réflexions sur les Championnats du monde de ski nordique à Trondheim dans un podcast. Il a exprimé son enthousiasme pour l’événement, discuté des défis de sa saison et de l’importance de maintenir une mentalité positive. Malgré des résultats récents mitigés, il se concentre sur ses performances et son équilibre personnel, tout en élaborant un plan pour retrouver son niveau de compétition optimal.
Pius Paschke, le sauteur à ski, a partagé ses réflexions sur les Championnats du monde de ski nordique à Trondheim dans un podcast dédié aux sports d’hiver. Il a évoqué les défis de sa saison et son plan pour retrouver son meilleur niveau.
Perspective sur les Championnats du Monde de Ski Nordique
Sportschau : Les Championnats du monde de ski nordique débutent à Trondheim. Quel est votre ressenti à propos de cet événement majeur ?
Pius Paschke : Je suis vraiment impatient de participer. L’été dernier, nous avons eu un excellent entraînement là-bas, et j’ai découvert le tremplin l’hiver précédent. J’ai pris beaucoup de plaisir sur place, donc j’attends avec impatience l’atmosphère et les sauts. Je crois que certaines compétitions sont déjà complètes, et on verra comment tout se passera.
Sportschau : Qu’est-ce qui rend un tremplin amusant pour vous ?
Pius Paschke : C’est un peu difficile à expliquer. En général, j’apprécie les tremplins où je réussis de bons sauts. Concernant le tremplin de Trondheim, en particulier le grand, mes entraînements d’été ont été très positifs. C’est un tremplin moderne, avec un profil intéressant. La courbe de vol est un peu plus plate, ce qui le rend sensible au vent, mais c’est souvent le cas avec les nouvelles installations.
Bien que j’aie une préférence pour les anciens tremplins, celui-ci a quelque chose de spécial qui me plaît.
État d’Esprit et Plans pour l’Avenir
Sportschau : Quelles sont vos attentes pour les compétitions ? Êtes-vous en proie au doute après des résultats récents ?
Pius Paschke : Nous ne nous présentons pas comme les grands favoris, c’est certain. Mais il n’y a pas de place pour le doute ; si on commence à douter, on a déjà perdu avant même de sauter. Lors d’un championnat du monde, que l’on termine quatrième, huitième ou vingt-troisième, cela n’a pas réellement d’importance. Ce qui compte, c’est de viser la médaille. Cela nous permet de sauter plus librement, sans la pression d’être un prétendant au podium.
Les Championnats du monde de ski nordique se dérouleront du 26 février au 9 mars à Trondheim. Voici les informations essentielles concernant les compétitions.
Sportschau : Vous avez eu un excellent début de saison avec des victoires et une position de leader en Coupe du monde. Vous attendiez-vous à de tels résultats ?
Pius Paschke : À l’automne, j’ai constaté que mes sauts étaient d’un très bon niveau, et j’avais l’impression d’avoir progressé dans les domaines que je m’étais fixés. Je ne pensais pas que cela suffirait au début de la saison.
On ne peut jamais prédire comment les autres sauteront. L’année dernière, j’avais également bien commencé, mais d’autres concurrents, comme Stefan Kraft, avaient réalisé des performances exceptionnelles. Au début de cet hiver, j’étais dans un bon rythme, sachant exactement ce que je devais faire, et cela a été facilité par de bons sauts en compétition.
Sportschau : Sur quels aspects vous êtes-vous concentré ? Votre famille a-t-elle joué un rôle clé dans votre progression ?
Pius Paschke : Le sport a toujours été central dans ma vie. Aujourd’hui, avec des enfants, cela a changé, car l’attention à la maison est différente. J’ai eu du mal à me déconnecter, mais grâce à ma famille, j’ai trouvé un meilleur équilibre.
Concernant le soutien psychologique, j’y travaille depuis dix ans avec la même personne. C’est un processus continu qui a évolué avec le temps et m’a permis de m’améliorer.
Sportschau : Comment avez-vous vécu la soudaine attention médiatique ? A-t-elle été difficile à gérer ?
Pius Paschke : C’était un peu inhabituel, mais je m’y suis adapté. Lorsque tout se passait bien, j’ai réussi à rester concentré sur l’essentiel. Cependant, lorsque les choses se compliquent, la pression médiatique augmente et cela représente un défi supplémentaire. Auparavant, je sautais plutôt pour moi-même, avec moins d’attention, ce qui était plus détendu.
Sportschau : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris cette saison : le bon départ ou la difficulté à maintenir les performances ?
Pius Paschke : Un peu des deux. Je ne m’attendais pas à un si bon départ, mais je ne pensais pas non plus que je perdrais autant en janvier. Plus l’hiver avance, plus cela devient fatigant pour moi dans certains domaines. Je n’ai pas encore trouvé la meilleure méthode pour maintenir mes performances pendant quatre mois.
Sportschau : Avez-vous un plan précis pour surmonter cette phase difficile ?
Pius Paschke : C’est un travail constant et parfois épuisant de remonter la pente. Se concentrer sur les bons éléments est mon défi actuel. Pour les championnats du monde, j’ai un plan clair. Si cela fonctionne, nous le verrons.
Sportschau : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre plan ?
Pius Paschke : Finalement, il s’agit de retrouver le même niveau de concentration que lors de mes débuts. Techniquement, j’ai encore des difficultés à établir ma position de départ, ce qui n’a pas été optimal ces dernières semaines. Cela cause des petits problèmes qui peuvent devenir plus grands. J’ai donc compris que mon attention n’était pas portée sur les éléments cruciaux.
Sportschau : Que pensez-vous de la situation autour de l’entraîneur Stefan Horngacher, qui a fait face à des critiques ?
Pius Paschke : Je n’ai pas vraiment suivi la discussion de près, seulement de manière périphérique. En général, je…