Mehdi Hasan s’emporte après les remarques de Piers Morgan sur les visas pro-Hamas aux États-Unis

Lors d’une émission, Mehdi Hasan a eu un vif débat avec Piers Morgan sur le soutien à Hamas et le statut de visa des manifestants pro-Hamas aux États-Unis. Morgan a affirmé qu’un soutien à une organisation terroriste justifiait la révocation de la carte verte, tandis qu’Hasan a contesté cette idée, soulignant l’absence de lois permettant de le faire. Cet échange met en lumière la polarisation croissante sur les campus universitaires concernant des sujets sensibles liés au terrorisme.

Débat houleux entre Mehdi Hasan et Piers Morgan

Lors d’une émission captivante diffusée mercredi, l’ancien animateur de MSNBC, Mehdi Hasan, a été témoin d’un échange animé avec Piers Morgan. Le débat a pris une tournure intense lorsque Hasan a été interrogé sur la question des manifestants pro-Hamas vivant aux États-Unis et leur statut de visa. Cet échange a fait suite à l’arrestation de Mahmoud Khalil, un ancien étudiant de Columbia, qui a été appréhendé par les autorités américaines pour son implication dans un camp étudiant l’année précédente.

En discutant de cette arrestation avec Dan Crenshaw, un représentant républicain du Texas, Morgan a abordé la question délicate du soutien à Hamas, un groupe désigné comme organisation terroriste par les États-Unis depuis 1997. Morgan a alors lancé à Hasan : « Quelqu’un avec une carte verte devrait-il être autorisé à soutenir une organisation terroriste ? Selon les règles d’obtention d’une carte verte, un tel soutien est inacceptable. » Hasan, s’opposant à cette affirmation, a insisté sur le fait que la révocation d’une carte verte ne peut être fondée sur des opinions politiques.

Les implications légales du soutien à un groupe désigné comme terroriste

Hasan a contesté les arguments de Morgan, affirmant qu’aucune loi ne justifie la révocation d’un visa basé sur le discours d’une personne. Il a affirmé : « Vous ne pouvez pas révoquer une carte verte simplement parce que vous n’approuvez pas les opinions de quelqu’un. » Selon l’Associated Press, la carte verte de Khalil a été annulée en raison de ses « activités alignées avec Hamas », entraînant son arrestation.

Dans cet échange, Morgan a maintenu que soutenir un groupe terroriste entraîne la perte de statut légal, une affirmation que Hasan a contestée. « Où est votre preuve pour cela, Piers ? Vous ne pouvez pas simplement avancer des allégations sans fondement, » a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’aucune preuve tangible n’avait été fournie pour justifier les accusations portées contre Khalil.

Ce débat a mis en lumière la tension croissante sur les campus universitaires et la polarisation des opinions sur des sujets aussi complexes que le soutien à des organisations considérées comme terroristes. Les événements récents, y compris les manifestations à l’Université de Columbia, soulignent l’importance d’un dialogue éclairé et respectueux sur ces questions sensibles.