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Mettons une chose au clair dès le départ : un programme d’expulsion de personnes vers le Rwanda ou n’importe où ailleurs n’est PAS un contrôle aux frontières. Un programme d’expulsion est ce dont vous avez besoin lorsque le contrôle aux frontières a échoué. Notre contrôle aux frontières dans la Manche est inexistant.
Pendant des milliers d’années, la masse d’eau entre le Royaume-Uni et la France a servi de barrière pour nous protéger. C’est maintenant devenu notre talon d’Achille.
Nous possédons déjà toutes les lois dont nous avons besoin pour faire respecter efficacement notre frontière. C’est notre droit et l’obligation première de nos politiciens de le faire. Nous cessons d’être une nation souveraine si nos frontières ne sont pas sûres.
L’argument contre l’adoption d’une approche robuste dans la Manche est que les personnes sur des dériveurs sont vulnérables et sujettes à l’automutilation. Ils peuvent soit couler accidentellement, soit sauter à la mer lorsqu’ils sont confrontés à l’ordre de rebrousser chemin vers la France. Ainsi, pour les empêcher d’exercer leur libre arbitre nuisible, Border Force les récupère à la place et les transporte au Royaume-Uni, souvent soutenu par RNLI.
Le message à tous les entrants illégaux potentiels (qu’ils soient de véritables demandeurs d’asile ou des criminels) est que si vous pouvez vous rendre au bord des eaux territoriales britanniques, vous êtes pour ainsi dire installé au Royaume-Uni.
Le service de taxi frontalier vous déposera à terre où vous recevrez gratuitement un hébergement, de la nourriture, des soins de santé et dentaires et même de l’argent à dépenser. Soutenu par une armée d’avocats, payés par l’État, vous êtes assuré d’un séjour sûr et long au Royaume-Uni.
Notre « contrôle aux frontières », loin de dissuader qui que ce soit, a ouvert la porte au Royaume-Uni. Le message s’est répercuté dans toute l’UE et au-delà. Essayez le Royaume-Uni. Pas étonnant, nous sommes envahis.
Abandonner notre adhésion à la Convention européenne des droits de l’homme (ce qui, soit dit en passant, n’est pas possible) est un faux-fuyant. La portée de la CEDH ne s’applique qu’aux personnes une fois qu’elles se trouvent sur un bateau ou sur le sol britannique et soumises à la loi britannique. Nous devons nous assurer qu’ils ne montent pas sur un bateau ou sur le sol britannique. C’est le contrôle des frontières.
Mais, même une fois dans le pays, la CEDH n’est pas le problème. Ce sont les lois britanniques et les tribunaux britanniques qui ont débarqué tous les déportés sauf un du vol inaugural malheureux vers le Rwanda. La Cour européenne des droits de l’homme est intervenue et a bloqué l’expulsion du tout dernier, mais seulement celui-là.
Franchement, la CEDH nous a rendu service en arrêtant un vol qui aurait autrement coûté au contribuable 400 000 £ (en plus des 140 millions de £ déjà payés au Rwanda pour RIEN en retour).
De plus, techniquement, nous ne pouvons pas abandonner la CEDH. Nous nous sommes engagés à devenir membres par l’accord de Belfast (vendredi saint) et par l’accord de commerce et de coopération, l’accord de Johnson sur le Brexit. Ainsi, lorsque les ministres du gouvernement commencent à parler d’abandonner la CEDH, ils jouent à la tribune. Ils savent qu’il n’y a pas moyen d’en sortir et qu’il n’est pas nécessaire de le quitter.
Un accord avec la France ne ferait pas non plus une différence aveugle. Les Français veulent notre argent et ils aimeraient également exporter ces migrants vers le Royaume-Uni. S’ils résolvaient le problème, ils perdraient sur les deux fronts. Franchement, chaque livre payée à la France pour faire ce qu’elle devrait automatiquement faire est une livre gaspillée. Il y a eu 300 millions de ces livres jusqu’à présent !
Non, tout ce qui est nécessaire pour résoudre ce problème, c’est que la Force frontalière elle-même développe une résolution. Les dériveurs entrant illégalement dans les eaux britanniques doivent être renvoyés de force en France – remorqués si nécessaire. La Force devrait recevoir tout l’équipement et le soutien dont elle a besoin dans cette entreprise.
Et lorsque cette action est entreprise, les passagers des dériveurs doivent être prévenus, s’ils décident de sauter à la mer, ils risquent de ne pas être sauvés. En vertu du droit international (article 98 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer), les sauvetages en mer ne sont requis que lorsqu’il est raisonnable de le faire. Il est totalement déraisonnable de secourir des personnes qui tentent d’entrer illégalement au Royaume-Uni et qui se mettent ensuite volontairement en danger.
Le gouvernement possède déjà tous les outils nécessaires pour faire face à l’invasion décrite par le ministre de l’Intérieur. Il a simplement besoin de développer l’ossature nécessaire pour les utiliser.
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